Vous ai-je dit combien j’aimais le cinéma Mac Mahon?
Ah oui? Vous êtes sûrs?
Bon, si vous le dites….
Bref, tout ça pour dire que le Mac Mahon a encore frappé et nous a régalés avec cet inconnu « This property is condemned » (« Propriété interdite » en français) signé Sydney Pollack…
Non, attendez, je vous lis l’affiche: d’après une pièce en un acte de Tennessee Williams, scenario signé Francis Ford Coppola, Fred Coe et Edith Sommer (moi non plus je ne connais pas les deux autres, arrêtez de m’embêter!), dirigé par Sydney Pollack donc, avec Natalie Wood et Robert Redford dans les rôles principaux, Charles Bronson dans l’un des rôles secondaires.
Voilà, vous aussi vous êtes calmés et intrigués maintenant?
Je n’avais jamais vu ou entendu parler de ce film étonnant, sulfureux et dont les deux acteurs principaux sont absolument sublimes.
Surtout Robert, mais je vous dis ça parce que je suis une fille. Mr Papillon vous dirait que Natalie Wood y est d’une beauté absolument torride (oserai-je? érotique même).
L’histoire est simple: Alva la belle et la rêveuse habite une petite ville minable du Mississippi qui ne vit que de ses trains avec sa petite sœur garçon manqué et futée et sa maman, vieille belle devenue tenancière d’une pension pour cheminots et accessoirement mère maquerelle de sa fille aînée lorsque cela peut favoriser ses affaires. Les cheminots plus ou moins malins et dégrossis pullulent et bavent avec la grande élégance que vous imaginez sur la belle Alva.
Arrive l’astre Owen Legate qui a comme sale métier de fermer les petites gares de campagne qui ne sont pas assez rentables (ouh la jolie crise des années 30 qui nous sert de cadre!!).
Ce qui doit arriver arrivera, et plus encore, mais pour avoir la suite il faudra aller voir le film (vous avez jusqu’à lundi 4 mars!!).
C’est beau, c’est tragique, c’est du cinéma comme les Américains savaient en faire dans les années 60, nous avons énormément aimé ce film, je ne peux que vous conseiller d’aller passer deux heures dans la petite salle du Mac Mahon, vous passerez un délicieux moment.
PS: Ce week-end le cinéma propose aussi de revoir « La fureur de vivre », je dis ça, je ne dis rien 😉
tu sais que j’y ai passé « ma vie », dans ces cinémas parisiens, entre 1989 et 1998? notamment tous ceux du Quartier Latin qui reprogrammaient de tels chefs d’oeuvre… J’achetais le Pariscope toutes les semaines et je cochais tout ce que je devais voir … et je voyais tout!! 🙂
donc, je te comprends!
ohlala, ça donne rudement envie !