Fred & Jean-Baptiste… encore

  Il y a deux grands types de romans chez Fred Vargas (enfin pour moi): ses romans « faciles » et parisiens où elle joue avec la langue, et ses romans préparés où l’on devine un sacré boulot de préparatoire. « L’homme aux cercles bleus » et « Coule la Seine » sont de la première catégorie, « Pars vite et reviens tard » ou « Temps glaciaires » sont de la seconde. Dans ces romans-là Fred Vargas ne s’amuse pas qu’avec les mots et le rythme de son histoire et de ses phrases, elle nous crée également tout un univers, lui donne une couleur, un parfum ou une odeur – « L’homme à l’envers » sent le suint à plein nez, j’ai eu l’impression de le lire assise dans une bergerie – un bruit, une atmosphère, une légende et des histoires (si possibles à dormir debout, elle est vraiment française jusqu’au bout). Ce que ces romans plus complexes ont de génial et de commun c’est qu’ils nous emmènent ailleurs (et nous

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