Forsythe… bis
La faute à « One flat thing, reproduced« . Nous avions tellement aimé ce morceau il y a 5 ans – déjà!
La faute à « One flat thing, reproduced« . Nous avions tellement aimé ce morceau il y a 5 ans – déjà!
Passage à l’heure d’hivers, grosses journées professionnelles, fatigue et stress, cette semaine était l’une de ces semaines où nous n’avions pas envie d’aller au théâtre le soir. Et manque de bol comme la précédente nous enchaînions deux spectacles: William Forsythe par le Semperoper Ballett de Dresde au théâtre de la Ville et « L’enlèvement au sérail » de Mozart à Garnier. Mais comme souvent dans ces cas-là, la vie est tendre et gentille avec nous, elle glisse un mi-cuit au chocolat à tomber dégusté juste avant un spectacle de danse classique contemporaine époustouflant et un opéra joyeux et moderne dirigé par un chef chouchou et écouté dans l’une des plus belles salles du monde. Mais reprenons dans l’ordre: « Steptext », « Neue Suite » et « In the middle, somewhat elevated » par la troupe du Semperoper Ballett de Dresde. Cette compagnie est a priori l’une des compagnies avec lesquelles William Forsythe aime particulièrement travailler et entretient un lien très fort. Cela se voit sur scène, c’est
Cette année tous nos spectacles à l’Opéra de Paris sont concentrés sur la même période: en ce moment! La semaine dernière a particulièrement représentative de cette situation, nous avons vu un ballet et un opéra, rien que ça. Le ballet c’était « Rain » de Anne Teresa de Keersmaker – l’un de mes ballets favoris – que nous avions vu il y a 3 ans. Comme la première fois j’ai passé 1h10 totalement subjuguée par tout ce ballet: la musique totalement incroyable et hypnotisante (mais peut-être stressante pour ceux qui n’aiment pas l’idée de répétition) ; la chorégraphie tellement libre, joyeuse, vibrante ; les costumes de Dries Van Noten si beaux qu’on aimerait pouvoir les enfiler. Revoir le ballet m’a permis d’en approfondir la (ma) lecture: l’allégorie de l’amour, une certaine idée de la vie et de l’existence… C’est tellement agréable de voir le ballet de l’opéra de Paris danser ces mouvements tellement loin de ce qu’ils sont habitués à travailler. Je
Retour à Paris, retour dans les fauteuils du Théâtre de la Ville, aux Abbesses cette fois. Pour un spectacle original,
Je crois que c’est la première fois que cela nous arrive: nous n’avons pas tenu jusqu’à la fin d’un spectacle. Pas qu’il ait été mauvais, bien au contraire, mais je crois qu’il faut admettre un truc affreux: nous vieillissons, et 3h30 de spectacle un lundi soir et alors que la semaine s’annonce chargée, ce n’est plus possible. Nous n’avons donc pas vue la seconde partie de cette incroyable « Mère Courage » de Brecht présentée par le Berliner Ensemble au Théâtre de la Ville. Le Berliner Ensemble c’est comme Pina Bausch ou Emmanuel Demarcy-Mota, il suffit que nous voyions leurs noms dans le programme pour que nous prenions des places. Cette troupe est géniale, ils peuvent et savent tout jouer. En Allemand, oui, et alors? Les sur-titres donnent les explications, nous n’avons pas besoin de plus. Et c’est là que l’on voit la force et la magie d’une grande troupe, j’ai beau ne pas parler leur langue, la richesse et la précision