{THE SEASON’S CANON}
De Crystal Pite. Opera Garnier, la troupe de. On va dire que la soirée a commencé par une coupe de
De Crystal Pite. Opera Garnier, la troupe de. On va dire que la soirée a commencé par une coupe de
Certaines semaines de spectacles sont de vrais cadeaux. D’abord parce que cela me permet de retrouver Holly plusieurs fois dans
Il arrive parfois que le quotidien soit tellement dense et prenant que j’en oublie presque les spectacles qui émaillent mon
Passage à l’heure d’hivers, grosses journées professionnelles, fatigue et stress, cette semaine était l’une de ces semaines où nous n’avions pas envie d’aller au théâtre le soir. Et manque de bol comme la précédente nous enchaînions deux spectacles: William Forsythe par le Semperoper Ballett de Dresde au théâtre de la Ville et « L’enlèvement au sérail » de Mozart à Garnier. Mais comme souvent dans ces cas-là, la vie est tendre et gentille avec nous, elle glisse un mi-cuit au chocolat à tomber dégusté juste avant un spectacle de danse classique contemporaine époustouflant et un opéra joyeux et moderne dirigé par un chef chouchou et écouté dans l’une des plus belles salles du monde. Mais reprenons dans l’ordre: « Steptext », « Neue Suite » et « In the middle, somewhat elevated » par la troupe du Semperoper Ballett de Dresde. Cette compagnie est a priori l’une des compagnies avec lesquelles William Forsythe aime particulièrement travailler et entretient un lien très fort. Cela se voit sur scène, c’est
Cette année tous nos spectacles à l’Opéra de Paris sont concentrés sur la même période: en ce moment! La semaine dernière a particulièrement représentative de cette situation, nous avons vu un ballet et un opéra, rien que ça. Le ballet c’était « Rain » de Anne Teresa de Keersmaker – l’un de mes ballets favoris – que nous avions vu il y a 3 ans. Comme la première fois j’ai passé 1h10 totalement subjuguée par tout ce ballet: la musique totalement incroyable et hypnotisante (mais peut-être stressante pour ceux qui n’aiment pas l’idée de répétition) ; la chorégraphie tellement libre, joyeuse, vibrante ; les costumes de Dries Van Noten si beaux qu’on aimerait pouvoir les enfiler. Revoir le ballet m’a permis d’en approfondir la (ma) lecture: l’allégorie de l’amour, une certaine idée de la vie et de l’existence… C’est tellement agréable de voir le ballet de l’opéra de Paris danser ces mouvements tellement loin de ce qu’ils sont habitués à travailler. Je