Il fait partie du panthéon des grands photographes et sources d’inspiration de mon Papa. J’ai donc grandi avec des livres de ses photos et connais un peu son célèbre œil pour les instants. Naturellement j’ai donc été impatiente de découvrir la rétrospective qui est consacrée à Henri Cartier-Bresson en ce moment même à Beaubourg. Surtout que l’approche en est atypique. Finalement très classique, mais totalement atypique quand il s’agit du travail de ce fantastique photographe et photo-reporter (il fait partie des fondateurs de l’agence Magnum): elle est chronologique et au sein de cette chronologie, géographique. Et le résultat est brillant car ce n’est pas juste dans le travail de Cartier-Bresson que nous déambulons, mais bien dans tout le XXeme siècle et dans le monde entier. Avec la magie de son œil prodigieux. J’ai presque envie de dire que même si vous n’aimez pas la photographie ou SA photographie, cette expo doit être vue, pour ce qu’elle nous apprend sur nous
centre pompidou
De la difficulté de continuer
Plus je prends mes marques dans mes nouvelles fonctions professionnelles, moins je parviens à m’occuper de ces pages. Pas l’énergie, pas le temps, pas l’inspiration pour prendre ma plume, faire des photos ou partager les petites choses du quotidien. Ce que je fais dans mon boulot me passionne et m’accapare beaucoup l’esprit. Parfois ces pages me manquent, mais le plus souvent je n’ai même pas le temps d’y penser.Je travaille énormément, j’essaie de consacrer l’essentiel de mon temps libre à Mr Papillon et à la folle à moustaches, de sortir, voir mes amis, passer un peu de temps en famille. Mais ce blog est aussi un lien important avec beaucoup de gens qui me sont chers, alors j’ai partagé ce manque d’envie et de temps avec Mr Papillon qui m’a dit qu’à lui aussi mon blog manquait, et qu’il fallait que l’on trouve un moyen de continuer à le faire vivre. Pour lui la solution est de continuer à m’amuser,
Une soirée parfaite
Mr Papillon sait comment surprendre et ravir sa femme, c’est indéniable. Un coup de fil le soir vers 19h pour savoir si elle peut quitter son bureau rapidement et une jolie proposition: RDV à Beaubourg pour contempler la vue de Paris sous le soleil et aller voir la rétrospective Roy Lichtenstein. Comment refuser une telle proposition? Merveille des merveilles Beaubourg est exactement à mi-chemin entre nos bureaux respectifs et donc pas bien loin de l’un et de l’autre. A 19h45 nous étions devant les toiles du maître. Mes peintres de prédilection sont les impressionnistes, Claude Monet en tête, dont les toiles m’émeuvent aux larmes et pour lesquelles je suis prête à traverser la Manche (« Monet, Turner, Whisler », expo culte du Grand Palais fut admirée par votre servante à Londres car loupée à Paris… vous savez maintenant pourquoi j’ai un « Sésame » au Grand Palais tous les ans que Dieu fait depuis lors). Et puis il y a les artistes du Pop
De l’art pour les masses
Non ce n’est pas un gros mot. J’ai beau être la dernière des snobs qui râle qu’il y a toujours trop de monde dans les expositions et les musées parisiens, j’apprécie à sa juste valeur le fait que nos lieux d’expositions organisent de l’art pour tous. A l’heure où le Français moyen passe plus de 3 heures par jour devant les horreurs et la médiocrité proposées par la télévision, il est rassurant de voir aussi qu’ils sont prêts à patienter pendant des heures ou à s’organiser (le week-end à Paris, le train, la bagnole et tout et tout!) pour venir voir une des grandes expos organisées par le Louvre, le Grand Palais, Orsay ou Beaubourg. Sauf que ces belles institutions sont parfois totalement à côté de la plaque. On n’organise pas une exposition pour les foules, où on attend des centaines de milliers de visiteurs (de clients m’a dit un jour un gardien du Louvre excédé par le mauvais traitement
Découvrir Gerhard Richter
Encore une exposition que je vais voir le dernier jour et qu’il est donc beaucoup trop tard pour que je vous la recommande. Mais le peintre étant l’un des plus côtés à l’heure actuelle et donc très exposé, je vais quand même partager avec vous ma découverte du travail de Gerhard Richter, peintre allemand né à l’aube de la seconde guerre mondiale, toujours de ce monde, toujours actif et dont l’œuvre m’a passionnée, interloquée et fait rêver (de murs supplémentaires dans notre appartement, d’euros supplémentaires sur notre compte en banque 🙂 :-)). Son œuvre est dense, riche, extrêmement variée. Tantôt historique, tantôt onirique, il s’inscrit dans l’art contemporain mondial puisque ses inspirations sont françaises, allemandes (œuf course!) ou américaines. Il est un artiste de son temps, dans son temps, qui échangent avec ses pairs (en peinture ou dans d’autres domaines artistiques), et cela apporte une dimension intéressante à certaines de ses œuvres, peintes en écoutant John Cage, faite en réponse