Les hommes qui n’aimaient pas les femmes…

Je vous ai déjà parlé de mon amour pour Agatha Christie. Et pour les romans de Fred Vargas. Avant elles il y a eu les aventures et les enquêtes de Club des Cinq et de Alice. J’aime les romans policiers. Mais allez comprendre pourquoi il m’a fallu des lustres pour finalement me plonger dans « Millenium ». Peut-être à cause du « buzz » insensé qui a entouré la publication de cette trilogie. Trop de buzz finit par le tuer et me donner envie de m’intéresser à autre chose. Et puis au même moment il y a eu tout le bruit autour de « Twilight », soi-disant si génial. J’ai trouvé ça épouvantablement mal écrit, sans intérêt et affreusement conservateur (George Bush mon ami). (J’ai le tome 1 en VO, si cela intéresse quelqu’un, c’est cadeau!) Et je crois que j’ai malencontreusement associé les 2 sagas (mon cerveau est bizarre). Je n’ai pas encore vu le film de David Fincher (dites-moi qu’il est au programme de

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Confession inachevée d’un sex symbol

DU sex symbol absolu devrais-je dire. Y a-t-il eu plus « glamourous », incroyablement sexy, inoubliable et divine que Marilyn Monroe? Je viens d’achever sa « Confession inachevée », écrite avec l’aide de Ben Hecht et mise en image par Milton Greene. Livre étonnant et intéressant après les « Fragments » de l’an dernier qui m’avaient laissé l’impression d’une tentative de nous présenter une Marilyn hautement intellectuelle et sprirituelle. Si Marilyn semblait soucieuse de se cultiver, curieuse d’apprendre et d’une sensibilité à fleur de peau, je n’arrive pas à lui associer le mot d’intellectuelle. Curieuse et avide d’intelligence sans aucun doute, intellectuelle me paraît excessif.

La maison biscornue

Les dix petits nègres, le meurtre de l’Orient Express, Christmas Pudding, cartes sur table… Je suis tombée dans les romans d’Agatha Christie quelques années après être tombée dans les Club des cinq, chez mes grands-parents maternels. Miss Marple est ma grand-tante anglaise, Hercule Poirot mon héros absolu en matière d’enquêtes policières. Ordre et méthode, petites cellules grises, psychologie humaine et moustaches parfaitement cirées, voilà l’équation magique. Je ne sais pas si j’ai lu tous les romans d’Agatha Christie mais je sais que j’en ai lu beaucoup. En français, en anglais… J’adore la série de la BBC avec David Suchet dans le role titre. Je lis ou relis ces romans un petit peu moins souvent qu’auparavant, mais j’aime toujours autant me plonger dedans le temps d’un voyage en train (que Poirot aime tant) ou le temps d’un week-end cosy où je sais qu’une belle flambée va me tenir compagnie. Ce fut le cas de cette Maison biscornue lue pendant un bref

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La délicatesse…

Le mot lui-même est joli. Il me fait penser à caresse, tendresse. Au tutu d’une danseuse, aux bras des jeunes parents entourant leur nouveau né, aux premières feuilles du printemps, aux boutons de roses, à l’élégance d’un geste tendre, au clin d’oeil affectueux de quelqu’un que l’on admire, aux pattes d’un chat qui joue au funambule. C’est rare, précieux, furtif, quasi insoupçonnable et pourtant cela change tout. Les héros du roman éponyme de David Foenkinos ne sont pas des super héros ou de ces êtres à qui tout réussit. Ce sont des gens ordinaires, presque quelconques et qui vont leur petit bonhomme de chemin en faisant au mieux, en essayant juste d’être heureux. Pas de plans sur la comète, pas de business plan à 5 ou 10 ans, pas de modèle ou rêve prédéfini. Des humains lambda. Avec délicatesse. Et bien vous savez quoi?