DU sex symbol absolu devrais-je dire.
Y a-t-il eu plus « glamourous », incroyablement sexy, inoubliable et divine que Marilyn Monroe?
Je viens d’achever sa « Confession inachevée », écrite avec l’aide de Ben Hecht et mise en image par Milton Greene.
Livre étonnant et intéressant après les « Fragments » de l’an dernier qui m’avaient laissé l’impression d’une tentative de nous présenter une Marilyn hautement intellectuelle et sprirituelle.
Si Marilyn semblait soucieuse de se cultiver, curieuse d’apprendre et d’une sensibilité à fleur de peau, je n’arrive pas à lui associer le mot d’intellectuelle.
Curieuse et avide d’intelligence sans aucun doute, intellectuelle me paraît excessif.
Et c’est que montre cette Confession Inachevée: une femme très consciente de ses manques (qui lui furent probablement fatals), de ses lacunes et qui cherche à les combler.
Que ce soit sa quête de l’amour et d’une cellule affective pouvant lui servir de famille à ses cours de comédie, de chant, d’histoire de l’art ou ses lectures (ou tentatives) des grands auteurs, tout renvoie aux cicatrices laissées par son enfance et son adolescence.
Cosette, tel aurait pu être le nom de scène de Norma Jean si elle avait été française.
Ce n’est pas une enfance qu’a eu cette femme, c’est un cauchemar. Qu’elle ait vécu est un miracle. D’autres qu’elle se serait probablement jetés sous un train.
Sa ténacité, sa volonté, sa confiance en l’existence alors qu’elle tient à peine sur ses jambes sont extrêmement touchants. C’est probablement ce qui se cachait dans ses beaux yeux bleus toujours mélancoliques au dessus de son sourire enjôleur.
Mais ne nous y trompons pas, si Marilyn a été une victime tout au long de ses jeunes années, cela ne l’a pas transformée en oie blanche pour autant.
Sa volonté était proportionnelle et si on ne peut probablement pas lui prêter la moindre mauvaise intention, je suis restée scotchée par sa connaissance et sa conscience de ses atouts, du pouvoir de son physique extraordinaire.
Elle joue merveilleusement la blonde idiote, qu’elle est tout sauf être. Actrice née, elle construit son personnage de Marilyn. Elle fait mine de ne pas connaître son pouvoir sur les hommes mais n’en ignore rien.
Elle s’offusque et se moque de la jalousie qu’elle suscite chez les autres femmes, mais ne semble pas faire le moindre effort pour ne pas enflammer leurs maris.
Comme dirait Mr Papillon « cette femme était comme de la coke ». Une fois qu’on y a goûté, impossible de ne pas vouloir une bonne overdose.
Au delà ce que Marilyn raconte, ce qui est agréable dans ce livre, c’est que l’on y trouve le ton et la voix de Marilyn. Ses mots.
On y sent sa curiosité, son envie de découvrir les gens qu’elle croise, le monde qui l’entoure, on sent sa gentillesse. Rien que pour cela ce livre mérite d’être lu.
J’ai bien envie de le lire, je n’ai pas encore lu Fragment mais il est dans ma liste, je rajoute celui ci. Bises
Si je peux me permettre un conseil: lis celui-ci avant « Fragments », il lui apporte une lumière intéressante. Bonne lecture 😉
Une femme hors du commun , c’est sur …
Il faudra que je case ce livre entre 1 ou 2 qui traînent dans ma pile. D’autant que je suis restée sur Blonde de Joyce Carol Oates qui m’avait moyennement plu..
Tu m’as donné envie de le lire 🙂
Marilyn Monroe, Confession Inachevée est un très beau texte, plein d’humour et d’intelligence. Il sera adapté pour la première fois au théâtre au Local
-18, rue de l’Orillon 75011 Paris – Métro : Belleville
Du 8 au 31 mai 2015 – Vendredi et Samedi 20h30, dimanche 17h, lundi 19h.
Une très belle confession qui nous dévoile la femme cachée, derrière l’icône.
Un très bon moment de théâtre à partager avec ses amis.