Comme prévu la lecture du dernier roman de Fred Vargas m’a donné envie de relire ses romans précédents et de retrouver pour quelques pages encore Jean-Baptiste et Adrien.
Et j’ai décidé d’être un peu scientifique dans mon approche en essayant de lire ou relire les livres dans l’ordre histoire de suivre l’évolution de mon commissaire parisien préféré.
Je me suis donc replongée dans « L’homme aux cercles bleus », roman que je trouve éminemment adamsberguien dans sa lenteur et la sensation de flottement qu’il provoque.
On lit se roman comme totalement attaché à Jean-Baptiste Adamsberg dont j’ai eu l’impression d’être l’ombre ou quelque chose dans ce genre là.
Le récit, le rythme des mots et des chapitres semblent être calés sur la manière de penser (ou de ne pas penser pour être précise), de parler et de flotter de mon cher Adamsberg.
Je me dit que faire connaissance avec ce personnage et les romans de Fred Vargas en commençant par ce roman doit être un peu déroutant. On flotte mais impossible de lâcher son livre. C’est lent mais on se rend vite compte que c’est le juste rythme.
J’avais oublié combien on apprenait de choses sur Adamsberg « privé » dans ce roman, son goût pour les femmes (ou plutôt son incapacité à résister au goût que les femmes ont pour lui… Pas pour rien qu’on a choisi Anglade pour l’incarner sur petit écran), son goût pour les relations complexes et un peu compliquées…
C’est dans ce roman que l’on rencontre aussi vraiment Adrien Danglard, son intelligence et son érudition, son problème avec le vin blanc et ses enfants qu’il couve comme une mère chatte.
Oui, c’est le roman où on tombe sous le charme.
Je suis parti avec « Coule la Seine » et « L’homme à l’envers » dans mes bagages.
Coucou Anne
Figure toi que je n’ai jamais lu de Vargas! Ta façon d’en parler ainsi que plusieurs autres échos positifs me donnent vraiment envie de m’y plonger…
Suite au prochain épisode… et bravo pour ton blog 😉
Laure