Ce n’est pas ma faute: j’ai commencé par lire un excellent bouquin faisant référence à celui dont il est question ici. Entre-temps j’ai vu une exposition géniale et donc acheté son catalogue. Et me suis fait les ongles avec les merveilleuses couleurs sorties par la maison cet été. Je baigne dans Saint-Laurent. Et pour être parfaitement honnête j’ai la biographie signée Laurence Benaïm dans la bibliothèque, prête à être lue. La faute à Marie-Dominique Lelièvre qui y fait maintes fois référence. Visiblement il s’agit d’une bible ou presque. Pourquoi avoir lu ce livre? Parce qu’on sentait l’admiration sans borne d’Alicia Drake dans « Beautiful people » et manifestement il avait été autorisé par Pierre Berger, LE gardien du mythe Saint-Laurent. Comme vous avez pu le constater avec « Marilyn et JFK », j’aime bien l’idée d’enlever un peu les paillettes. Et si Marie-Dominique Lelièvre admire très clairement la haute couture créée par Saint-Laurent, elle porte un regard plus distancié et moins admiratif qu’Alicia Drake
Je suis une souris de bibliothèque
L’étoile qui aimait le lion*
Comme le dit la 4ème de couverture, « l’histoire semble connue ». La liaison entre le plus célèbre président des Etats Unis et la plus célèbre star du cinéma américain. Les rencontres plus ou moins discrètes de JFK et Marilyn, Marilyn chantant « Happy birthday mister president » dans une robe ne cachant rien de sa silhouette incendiaire, en effet ça nous connaissons. Mais le contexte de cette liaison, son environnement, ses conséquences, tout cela l’est beaucoup moins. Tout cela est beaucoup moins glamour aussi. Dans son ouvrage très documenté (la bibliographie est conséquente) François Forestier prend le parti de raconter ce qu’il y a sous l’épaisse couche de paillettes et de rêve de cette histoire et de cette période aux États-Unis. Et bien ce n’est ni très beau, ni très reluisant. Et ça ne fait pas rêver. Retirer leurs paillettes et leurs habits de lumière aux idoles et vous obtenez des Hommes. Avec leurs névroses, leurs psychoses, leurs défauts, leurs vices, leurs peurs,
La théorie du chiffon de Marc Lambron
J’ai bien cru que je n’ouvrirais pas ce livre des vacances. Je l’avais couvert (on ne rigole pas!) et embarqué à la dernière minute, 3 minutes avant que le taxi ne nous emmène à Charles de Gaulle, direction Bali suite à l’insistance de Mr Papillon (« Prends un livre, ça va te manquer sinon ») Dans l’avion pas envie de lire. A l’arrivée nos amis m’ont prêté « Beach Babylon » d’Imogen Edwards-Jones, un parfait roman de plage racontant les aventures d’un manager de resort de luxe de l’océan indien. Inutile de dire que je me suis jetée dessus, plus envie de sable que de chiffons. Ensuite ils m’ont prêté « The Woods » d’Harlan Coben. Même punition, entre un thriller et les chiffons, j’ai préféré le thriller. Du coup c’est Mr Papillon qui s’est essayé à cette fameuse théorie et qui a – j’vous jure c’est n’importe quoi! – adoré, appréciant particulièrement la plume acérée de Marc Lambron. Une fois mes histoires de sable et
L’immense Yves au Petit Palais
Titre naze s’il en est pour parler d’une exposition qui m’a fait briller les yeux et battre le cœur: la rétrospective Yves Saint-Laurent au Petit Palais. Encore une expo vue quelques jours avant sa fermeture (le 28 Août). Encore une expo que je ne peux que vous encourager à aller voir. Un indice quant à sa beauté et sa qualité: Mr Papillon a adoré et a trouvé ça superbe. Il est depuis plongé dans la lecture de « La Vilaine Lulu », la BD délicieusement trash écrite et dessinée par le dieu du smoking. Je crois que la réussite de cette exposition tient dans le fait qu’il y ait question de mode et des créations de Mr Saint-Laurent bien sûr, mais il y est aussi question de l’évolution des femmes depuis la fin des années 50, de l’évolution de la société et de ce que fut l’époque dans laquelle Mr Saint-Laurent a créé et enfin elle donne une toute petite idée de
Tom, petit Tom…
… tout petit homme, Tom. Voilà le titre du dernier ouvrage de Barbara Constantine, auteure dont le mode de vie me fait sourire puisqu’elle partage son temps entre Berry et Paris, et a comme grande qualité d’adorer les chats. Sinon elle écrit aussi des bouquins légers et très agréables à lire le temps d’un voyage en train, lors d’un petit coup de déprime ou lorsqu’on se dit que vraiment y a plus de jeunesse / les vieux sont vraiment insupportables (faites votre choix, moi je sais que je peux dire les 2 dans la même minute, il suffit de me choper dans le métro). Mlle Constantine décrit et raconte une France dont je me dis souvent qu’elle n’existe plus mais qui m’attendrit et me fait sourire. Elle parle de petites gens, qui vivent dans le désert de nos campagnes, sans Internet et sans portable, bref de ces gens qu’on ne regarde habituellement pas beaucoup, dont la vie ne nous intéresse
