J’ai bien cru que je n’ouvrirais pas ce livre des vacances.
Je l’avais couvert (on ne rigole pas!) et embarqué à la dernière minute, 3 minutes avant que le taxi ne nous emmène à Charles de Gaulle, direction Bali suite à l’insistance de Mr Papillon (« Prends un livre, ça va te manquer sinon »)
Dans l’avion pas envie de lire.
A l’arrivée nos amis m’ont prêté « Beach Babylon » d’Imogen Edwards-Jones, un parfait roman de plage racontant les aventures d’un manager de resort de luxe de l’océan indien. Inutile de dire que je me suis jetée dessus, plus envie de sable que de chiffons.
Ensuite ils m’ont prêté « The Woods » d’Harlan Coben. Même punition, entre un thriller et les chiffons, j’ai préféré le thriller.
Du coup c’est Mr Papillon qui s’est essayé à cette fameuse théorie et qui a – j’vous jure c’est n’importe quoi! – adoré, appréciant particulièrement la plume acérée de Marc Lambron.
Une fois mes histoires de sable et de gens paumés dans les bois terminées, je me suis donc finalement précipitée sur les histoires de couture, de couturiers et de journalistes.
Les deux premiers bouquins des vacances étaient – dans l’ordre – très sympa et excellent, mais là, là c’est autre chose.
La théorie a tenu 2 jours et elle était terminée, dévorée, adorée.
Marc Lambron nous rapporte l’entretien entre un couturier imaginaire (Jean-Louis Beaujour) et une journaliste. Le dit entretien ne devra être rendu public qu’après la mort du couturier.
On comprend vite pourquoi: le monsieur à l’esprit vif et piquant, et pas la langue dans sa poche.
Tout et tout le monde y passe: les autres couturiers (réels ou imaginaires… enfin pas si imaginaires :-)) ; les clientes ; les rédactrices de mode ; les actrices et autres muses / wanna be muses ; les mannequins ; les femmes en général ; les hommes aussi, un peu.
C’est très très bien écrit, ça sonne méchamment juste (aïe, aïe, aïe, le petit monde de la mode en prend pour son grade) et on se dit que ce livre nous permet de regarder par le petit trou de la serrure ce qui se passe dans un milieu qu’on veut nous faire croire glamour-et-paillettes.
Je vous en recommande donc chaleureusement la lecture!
Je continue mes lectures modeuses avec « Saint Laurent, mauvais garçon » (que je lis en ayant le catalogue de l’expo à portée de main). Des news bientôt!
ouaiiiiyyy.. j’imagine que ça doit etre gratiné et drôle! en fait, déjà à la base, je ne me fais pas du tout une idée glamour-paillettes de ce milieu là, moi, bien au contraire… ça doit etre un vrai panier de crabes… faut que je le lise, ce truc, depuis le temps que je me le dis…..
Tu vas adorer, c’est sûr!! Tu me diras 😉
1ère sur la liste d’attente ! Bises
Ma maman est en train de le terminer, il sera bientôt à toi 😉
Ça alors! Je l’ai acheté, commencé à lire le premier chapitre et puis pfff oublié! J’espère que je ne l’ai pas perdu…. Heureusement que je lis ton post, je vais enquêter sur cette disparition afin de poursuivre cette lecture. Si tu dis que c’est bien, (et tu n’es pas la seule), je vais m’y re coller.
J’avoue que le nom du couturier faisait tellement ringard que les descriptions du début ne m’ont pas convaincue et que j’ai eu du mal à accrocher. Je n’arrivais pas à imaginer le Jean-Louis Beaujour autrement que sous les traits d’un Scherrer ou d’un Lapidus… Donc pas vraiment excitant.
Je vais m’y remettre en imaginant… Oscar de La Renta, tiens … Ou non, je sais: Gianfranco Ferré, ça sera parfait.
Pas étonnant que tu l’aies oublié après le 1er chapitre, c’est le moins bon du bouquin… mais c’est fait exprès.
Reprend-le, la suite va beaucoup t’amuser! Tu me diras si tu as réussi à garder Oscar de La Renta jusqu’au bout, pour moi son visage a changé au fil de la lecture.
J’achéte ! En quelques lignes , tu m’as convaincue, merci !
Bonne lecture !!!