C’est la quatrième de couverture de ce roman qui m’a fait l’emporter et l’acheter.
« Ils ne se marièrent jamais et n’eurent aucun enfant ».
Une histoire d’amour sans happy end? Le tout traité par l’urticant Frédéric Beigbeder? Ok, cela se tente.
Il est très agaçant Frédéric Beigbeder, ce monsieur m’énerve en trois phrases lorsque je l’entends à la radio ou lit sa prose dans un magazine. Mais j’ai adoré « Un roman français » où j’avais découvert la très belle plume et la sensibilité du monsieur agaçant.
« Oona et Salinger » – puisque c’est de ce roman dont il s’agit – a réussi à m’agacer à plusieurs reprises car Frédéric ne peut s’empêcher de faire du Beigbeder et de le mettre en scène, mais dans l’ensemble j’ai beaucoup aimé ce roman inspiré de faits réels où l’on retrouve la belle plume fine et sautillante – oui, moi j’ai l’impression qu’elle danse la plume de Mr Beigbeder – de Mr B. qui s’est aussi manifestement donné beaucoup de mal pour documenter son récit.
Je m’attendais à lire le récit d’une histoire d’amour sans happy end, j’ai découvert un passionnant récit sur le New-York des années 30 à 80, sur les auteurs américains de cette époque (Salinger évidemment, Hemingway, Capote…) et sur la Seconde Guerre Mondiale, avec un prisme particulier que j’ai trouvé intéressant.
Et c’est finalement tout ce contexte, toute cette Histoire qui entoure l’histoire d’amour qui m’ont le plus plu.
Oona est très jolie, mais son charme physique n’opérant pas sur moi, je ne la trouve ni séduisante ni intéressante. Et puis les histoires de messieurs de 50 ans qui épousent des gamines de 15 ans, fussent-ils Charlie Chaplin me font froncer le nez avec un petit air dégoûté (appelez-moi Marie-Chantal).
Donc c’est Jérôme se cherchant, cherchant sa plume et son style, survivant comme il peut à la guerre, croisant ses héros, et le récit de ces années épouvantables qui m’ont intéressée et accrochée. Jérôme et la plume de Frédéric que j’aime décidément beaucoup.
Si vous aimez les romans qui ne parlent que de faits ayant réellement eu lieu, New-York, les beaux écrivains américains, les socialites des années 30 (qui étaient bien plus amusantes que celles des années 2000), l’Histoire et les histoires d’amour sans happy end, ce roman est fait pour vous.
Il ne me reste plus qu’à lire « L’Attrape Coeur »…
Je suis comme toi, Beigbeder me file des plaques. C’est uniquement pour cette raison que je n’ai jamais lu aucun des bouquins de ce monsieur coicaïné à outrance. Mais j’avoue que là tu me ferais presque changer d’avis. De là à ACHETER le livre… Je vais voir ce que peut faire ma bibliothécaire 😋
Tu veux que je te le prete? Une copine veut me l’emprunter mais quand elle a fini je peux te l’envoyer. Je commence a beaucoup aimer l’idee de faire circuler les livres, celui-là peut voyager un peu 😉
Désolée, je ne vois ton commentaire que maintenant. Oui j’aimerais beaucoup si ça ne te dérange pas. J’aime aussi cette idée de faire circuler les livres… Merci beaucoup Anne!
« Un roman français » vaut vraiment le coup! et j’ai été captivée par « l’attrape-coeurs »
Contrairement à vous j’aime beaucoup Beigbeder je ne rate jamais le cercle l’émission sur le cinéma qu’il anime chaque semaine sur canal
J’ai beaucoup aimé un roman français et je viens de commencer Ôona et Salinger et je me régale .vous me donnez envie de lire l’attrape cœurs
Oui,il mène très bien les débats de cette émission.