Rien ne s’oppose à la nuit
Je viens de refermer « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan et je ne sais pas si
Je viens de refermer « Rien ne s’oppose à la nuit » de Delphine de Vigan et je ne sais pas si
C’est la quatrième de couverture de ce roman qui m’a fait l’emporter et l’acheter. « Ils ne se marièrent jamais et n’eurent aucun enfant ». Une histoire d’amour sans happy end? Le tout traité par l’urticant Frédéric Beigbeder? Ok, cela se tente. Il est très agaçant Frédéric Beigbeder, ce monsieur m’énerve en trois phrases lorsque je l’entends à la radio ou lit sa prose dans un magazine. Mais j’ai adoré « Un roman français » où j’avais découvert la très belle plume et la sensibilité du monsieur agaçant. « Oona et Salinger » – puisque c’est de ce roman dont il s’agit – a réussi à m’agacer à plusieurs reprises car Frédéric ne peut s’empêcher de faire du Beigbeder et de le mettre en scène, mais dans l’ensemble j’ai beaucoup aimé ce roman inspiré de faits réels où l’on retrouve la belle plume fine et sautillante – oui, moi j’ai l’impression qu’elle danse la plume de Mr Beigbeder – de Mr B. qui s’est aussi manifestement
Ils se marièrent, eurent de beaux enfants et vécurent très heureux jusqu’à la fin des temps. Ainsi pourrait commencer « Les Privilèges » de Jonathan Dee. Ainsi commencent-ils. Vraiment.
J’aurais dû poster ce billet tout de suite après avoir terminé la lecture de ce roman car j’ai depuis entendu plein d’avis divers et variés et je crains que cela ne finisse par altérer mon jugement. Contexte de lecture: le week-end du 1er Mai, à Belle Ile. Luxe, calme et volupté, ou du moins sa version bretonne sous le soleil. A Belle Ile la razzia magazines, bouquins, journaux, potins à la Maison de la Presse de Palais est une tradition. C’est la première étape d’un bon séjour quel que soit le temps et les activités prévus. J’ai beaucoup aimé – comme tout le monde – les précédents ouvrages d’Anna Gavalda, j’étais donc impatiente de lire son dernier bébé. Je me suis un peu transformée en mère poule avec son dernier bébé: j’ai eu du mal à le lâcher, je l’ai couvé, gardé près de moi sur la table de nuit le soir en me couchant. En 3 / 4 jours