Comme promis la suite de notre visite au Cadre Noir!
Les bâtiments – construits au début des années 80 – n’ont aucun charme particulier et ne se bonifient pas avec le temps (la faute aux années 80 :-)) mais ont le grand mérite d’être extrêmement fonctionnels et surtout abritent quelques 400 chevaux, leurs 50 palefreniers et les 43 écuyers (dont – youhou miracle! Il n’y en a jamais eu autant!!!! – 3 femmes (oui oui vous lisez bien ce chiffre de malade!)).



Le moins que l’on puisse dire est que les chevaux sont hyper choyés, très bien installés et soignés (ils ont 3 vétos à plein temps juste pour eux), de vrais coqs en pâte!!
Nous n’avons pas assisté à des soins en particulier, uniquement à la séance de préparation du gala, à savoir essentiellement le tressage des queues et crinières que je trouve toujours aussi beau et spectaculaire.
J’ai pensé très fort à Régis et Véronique – les moniteurs de mon enfance – qui avaient commencé à m’enseigner cet art difficile lorsque j’étais enfant.
Puis vint l’heure du Gala d’Eté, ses cabrer, ses ruades, ses acrobaties et ses jolis sauts. Papa m’y avait emmenée il y a de nombreuses années de cela, j’en gardais un souvenir aussi fort qu’émouvant (moi la petite fille qui adorait pratiquer le dressage je ne pouvais que rêver!), j’ai retrouvé mes yeux écarquillés et mon émerveillement d’enfant, le spectacle est à la hauteur de la réputation du lieu.


Hop! et de 1000 billets. Mazette…
J’adorerais savoir monter à cheval mais j’avoue que je suis à chaque fois que j’ai essayé, très mal à l’aise …
Tressez les queues, poser les bandes de repos… les roulades dans la sciure du manège de l’entier fraîchement douché et lâché, gris pommelé, qui n’a de cesse de maculer sa robe soyeuse…la découverte du rassembler puis du pas espagnol sur un lusitanien en Andalousie (un étranger en quelque sorte) que de bons souvenirs!