« Il était une fois un Gentilhomme qui épousa en secondes noces une femme, la plus hautaine et la plus fière qu’on eût jamais vue.
Elle avait deux filles de son humeur, et qui lui ressemblaient en toutes choses.
Le Mari avait de son côté une jeune fille, mais d’une douceur et d’une bonté sans exemple ; elle tenait cela de sa Mère, qui était la meilleure personne du monde.«
Ainsi commence un conte que tout petit occidental a entendu au moins une fois dans son enfance: « Cendrillon ».
C’est le ballet de Noël de l’Opéra de Paris (à Bastille, comme toujours) cette année, et comme l’année dernière Mr Papillon et moi avons été y assister pour fêter mon anniversaire.
Comme l’année dernière la chorégraphie est signée Rudolf Noureev, qui s’est permis quelques heureuses libertés avec l’histoire originale.
Adieu la campagne française, bienvenue à Hollywood!!
Nous sommes quelque part dans les années 30, et c’est tout l’univers du cinéma que Noureev nous fait découvrir.
Rien de classique dans cette chorégraphie à l’exception de quelques pas de deux néanmoins inspirés des légendes des comédies musicales américaines.
Pin-up géantes et scintillantes, cabarets chinois ou espagnol, grand escalier permettant des entrées fracassantes, hommage délicieux et émouvant à Charlie Chaplin, tout est là pour vous faire vous émerveiller à chaque scène.
La petite pantoufle de vair se fait jolie chaussure étincelante, la belle-mère est un homme (ah ce clin d’œil à Noureev perché sur des pointes!!!), les sœurs sont totalement barrées et drôles.
Vous vous attentiez à un ballet classique?! Que nenni, mais plutôt que déçus vous serez enchantés.
Je vous recommande cette excellente interview de la danseuse étoile Agnès Letestu au sujet du spectacle et qui montre quelques jolis extraits du ballet.
Mr Papillon est sorti de l’opéra en disant que ce ballet était peut-être son préféré parmi tous ceux qu’il a pu voir jusqu’à présent, et nous nous sommes extasiés et attendris tous les deux sur les petites filles qui quittaient la salle en esquissant sauts de chat et autres arabesques.
Même s’il ne reste que les inconfortables places à quelques euros pour voir ce ballet, si vous avez l’occasion, courez-y!!
P.S: Un clin d’oeil et des bisous à Madame M, car décidément les grands esprits se rencontrent 😉
Dis donc, à ce que je vois, il n’y a pas que Cendrillon qui ait des chaussures de rêve….
OOOH CES CHAUSSUUUUUUURES !! Maintenant, je suis bien déçue de ne pas avoir vu ce ballet. Il a l’air fantastique.
M.
http://quandjeseraigrandejeseraiactrice.wordpress.com/blog/
là, au pays des contes et comptes de Noël : http://aviseurinternational.wordpress.com/2011/12/22/la-une-de-keg-des-unes-du-22122011-a-j-136-av-un-compte-de-noel-pour-adultes/, point besoin de cotillons…. ni chaussures de vaire, mais de solides après- ski
bon Noël à tous les lecteurs.
Cordialement
Aviseur
Cela donne tellement envie !
Et que portiez-vous donc avec vos scintillantes chaussures ?
j’y vais la semaine prochaine, quand je serai de retour à paris et ça permettra sans doute d’adoucir le retour qui est toujours un peu rude après la trêve de Noël.
au risque de passer pour une plagiaire, oh ces souliers, mais qu’ils sont divins, dignes des pantoufles de vair, quelle belle soirée d’anniversaire lucky you 🙂
vu, hier soir, avec aurélie dupont, pur moment de bonheur, de féérie et de poésie