Nous avons ensuite fait quelque chose que j’adore en voyage: nous avons pris le train.
Est-ce parce que je suis petite fille de cheminot, je ne sais pas, mais j’adore prendre le train. Pas mal en Allemagne, un peu aux Etats-Unis, alors en Indonésie c’était presque une obligation.
Nous avons rejoint Surabaya afin de prendre un bus pour Probolinggo, ville du Nord-Est à mauvaise réputation, mais porte d’entrée pour le parc du Mont Bromo.
Le Mont Bromo. Le fameux. Le volcan de notre voyage!
Objectif? Aller lui chatouiller le cratère de nos petits pieds et admirer ses fumées.
Pour être très honnête, la journée pendant laquelle nous avons fait l’ascension a assez mal commencé: nous voulions faire l’ascension à pieds et en journée, et pas en 4×4 à 4h du matin pour le lever du soleil comme la coutume touristique locale le veut et cela nous a posé quelque soucis.
Impossible de trouver un transport en commun (« bémo ») voulant nous emmener sur place. Nous avions bien pris place à bord d’un d’entre eux pourtant, mais il a été intercepté par la mafia locale (vues les têtes peu sympathiques et le comportement des mecs en question, le terme s’applique malheureusement), le chauffeur s’est fait engueuler et nous nous sommes retrouvés en carafe au bord de la route à seulement 500m de notre hôtel!
Nous étions bien dégoûtés et agacés.
Heureusement la manager de notre hôtel nous avait proposé une voiture privée. Solution un peu plus chère (env 30€, vraiment pas la mer à boire donc) que le bémo mais qui s’est avérée être la bonne. Nous avons fait le trajet confortablement et le chauffeur nous a attendus sur place avant de nous ramener à l’hôtel.
Et nous avons pu faire nos ascensions. Au pluriel.
Le Mont Penanjakan pour commencer, pour profiter de la vue sur la caldeira et le Mont Bromo, puis le Mont Bromo lui-même.
Un peu sportif au niveau du souffle puisque l’ascension démarre à 2000m, mais facile.
Je ne captais juste pas pourquoi j’étais essoufflée, moi qui n’ai normalement pas ce genre de problème dans les Alpes… j’ai fini par comprendre.
J’arrête de blablater, les images parlent toutes seules.
Et pour finir une petite vidéo pas tip-top mais qui montre bien à quel point le sieur Bromo est productif 🙂
Magnifique!! moi aussi j’adore le train (je prefere l’adequation espace/ temps du train, plus proche d’un temps « humain », comme pour la marche..). Mais dis donc, cet escalier vertigineux, moi ça serait la typique situation où je te chope un vertige de la mort qui tue: la pente au dessus, la pente en dessous, je bloque, je pleure, j’avance plus… (et pourtant je randonne en très haute montagne… j’essaie de faire avec… aps facile…)
Je vois ce que tu veux dire de ces accès de vertiges paralysant et assez irrationnels. Ça m’est arrivé une fois sur un petit sentier de crête. L’enfer!
Donc c’est canon que tu l’affrontes et continue à randonner en haute montagne. Chapeau bas!!
Là la photo accentue beaucoup l’effet de l’escalier, il n’était pas si effrayant. Juste affreusement coupe-pattes avec ses marches assez hautes 😉
parfois, je me demande si je vais y arriver (genre: je peux plus ni avancer ni reculer, appelez l’helico…) …comme ce w-end: j’ai fait 400m de dénivelée, la portion la plus dure du parcours, en donnant la main à mon compagnon, les yeux fixés sur ses mollets en montant (montée très très raide) evitant à tout prix de regarder en bas… pas très confort, mais c’etait ça où j’avançais plus… Arrivée en haut, j’ai fondu en larmes! Et le pire, c’est que j’aurais DESCENDU ce meme mur caillouteux sans aucun pb.
ça ne me le fait qu’en montée. Absurde, mais irrepressible.
Et si tu monte à reculons?
Bon d’accord, je sors.
hi hi hi figure-toi que j’ai essayé, sur qques mètres, pour faire passer le vertige… ça ne change rien… Un sucre avec du sirop de melisse dessus calme la crise pour me faire arriver en haut, c’est le mieux que je puisse faire!
Et tu ne nous dis pas pourquoi tu avais le souffle coupé là et pas chez moi? Quelque chose à voir avec les fumées du volcan?
Des photos qui font rêver. il y a de quoi « avoir la tête dans les nuages »^^