Samedi soir Hélène a introduit une substance illicite dans le nid des Papillons. Elle nous a offert une brassée de pavots, et avec eux toute leur magie et leur beauté. Malgré leur taille et leurs poils de plantes carnivores, leur tiges sont tellement fragiles qu’elles sont cautérisées lors de leur cueillette. Et les énormes boutons ont parfois d’une main tendre et attentive pour les aider à s’ouvrir et à libérer la splendeur qui s’y cache. Et finalement les splendeurs ne vivront que quelques heures, le temps de nous faire ouvrir nos yeux très grands. Compliqués les pavots, n’est ce pas? Et bien figurez-vous que ces fleurs sont peut-être les plus belles que j’aie jamais vues! Leur timidité de beauté cachée dans son bouton, leurs plis dignes du maitre absolu en la matière (Mr Miyake, donc) et leur couleur flamboyante, si intense et digne du maître de la chose (Mr Saint Laurent dont j’ai un vernis de cette exacte couleur), tous
Trèfles à 4 feuilles et pâquerettes
Belle Ile en mer…
Point de Marie Galante pour achever cette phrase, mais de forts jolis souvenirs de ces 2 jours passés à Belle Ile, dans une maison de famille comme on n’ose plus en rêver. Imaginez juste une grande maison dont la vocation est de rassembler aussi souvent qu’elle le peut ses propriétaires, leurs quatre enfants et leurs tendres moitiés, et tous leurs petits enfants. Qui dit vocation dit quelques sacrifices et pas mal d’efforts de la part de tout le monde, mais quelle idée merveilleuse et généreuse ! Tout le monde n’était plus là lorsque nous sommes arrivés – ce qui nous a permis de dormir dans l’une des agréables chambres – mais nous avons pu nous aussi savourer le charme et la folie douce d’une maison de vacances. Nous avons cru sans difficulté nos hôtes lorsqu’ils nous ont dit qu’au bout d’une semaine la cohabitation pouvait se révéler moins facile qu’il n’y paraît, mais pendant deux jours, c’est un vrai petit paradis.
Springtime
Toutes les saisons ont du charme dans ma petite tête de Bisounours. Oui, même l’hiver, pour l’éclat particulier de son soleil, le givre, le brouillard, la silhouette des arbres, les gros pulls et les foulards… Ce que j’aime au printemps? A peu près tout: le renouveau, les chants des oiseaux, les jours qui rallongent, le vert tendre dont se couvrent les arbres, les jonquilles, les primevères, Pâques, ses traditions et son chocolat, ressortir mes sandales et oublier mes collants au fond d’un tiroir. Le week-end de Pâques que nous avons passé chez mes parents a été un délice de bout en bout: maison pleine de bonne humeur et de soleil, jardin en train de se réveiller et cerisiers en fleurs, charme des marais (Bourges a la chance d’avoir de très beaux marais potagers en plein centre ville), délicieux repas concocté par Maman et rigolotes poulettes made in Ladurée.
Eteins la lumière!!!!!
Non je ne vais pas parler de chanson, encore que, ça pourrait peut-être le faire aussi… Stop! je veux parler de quelque chose de sérieux (pour une fois). J’avais adoré cette idée l’année dernière, cette idée et la douceur des bougies qui avaient éclairé le nid des Papillons pendant 1 heure. Cette idée c’est Earth Hour. Alors je refais passer le message cette année : le samedi 28 Mars, de 20h30 à 21h30 on coupe l’électricité de son petit nid, on allume quelques bougies, et on pense au bien que l’on fait à la planète, aux Hommes, aux ours polaires et aux autres espèces en danger. Et j’ai une requête très spéciale pour les demoiselles qui me kidnappent cet après-midi là: les filles, s’il vous plaît, de 20h30 à 21h30 nous sommes dans un endroit éclairé à la bougie, parce que moi j’y tiens beaucoup aux ours polaires, aux glaciers et aux petits pingouins pygmées de Nouvelle-Zélande 😉 Pour plus
Ah le beau pays que voilà!
Celui des Kiwis bien sûr! S’il fallait que je ne garde que quelques photos des magnifiques paysages de Nouvelle-Zélande, ce serait celles-là (parmi les 2412 photos que nous avons dû faire):
