Doigts de pieds en éventail casque sur les oreilles

Tout ce que mes oreilles (et mes doigts de pieds) aiment

She’s back

J’ai été écouter l’album après avoir lu ce billet sur le blog de Balibulle et m’être dit  » Mais c’est quoi tout ce cirque » (ah ah, blague nulle…mes préférées!!) J’ai trouvé les photos superbes, et l’idée qu’une demoiselle sur le dos de laquelle des gens font des paris aussi débiles que la date de son décès remonte la pente et recommence à faire son métier assez réjouissante. Alors oui pour écouter Britney il faut aimer la bonne pop US (ça tombe bien c’est mon cas), mais l’album est chouette même si plus conventionnel que le précédent. Perso il me permet de rester vaguement calme quand une équipe d’informaticiens particulièrement vicieux essaient de me rendre dingue. Cadeau bonus, sa prestation live dans l’émission X-Factor au UK Ca manque encore un peu d’énergie, mais il ne manque pas grand chose.

Nostalgie quand tu nous tiens

J’aime les déjeuners qui s’improvisent avec mes collègues: chacun part chercher ce qui lui plaît à manger (des pâtes, une petite soupe, une grande salade, des sushis, un McDo ou un menu 100% bio) et tout le monde se retrouve autour des petites tables de notre caféteria. Et là tout y passe: mes dernières chaussures, les derniers exploits et bêtises des enfants des parents de la bande, le dernier test du dernier jeu video sorti, les idées resto, les plans pour le week-end, le 12ème déménagement prévu pour l’équipe en 6 mois, radio-moquette et télé-ragots bien sûr, bref ça échange, ça rigole, 1h de détente pour tout le monde. A midi équipe réduite, mais grand débat illustré sur les vertus et risques de la télé pour les bébés et petits enfants…et flashback nostalgique sur les dessins animés de notre enfance. Et là vrai bon plan pour un retour express à vos 7 ans: Coucoucircus. Je connaissais d’autres sites proposant les

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Katie Melua à Paris

il y a presque trois semaines maintenant Lulu et moi avons été applaudir Katie Melua au Zénith. Nous avions loupé son dernier passage à l’Olympia en décembre de l’année dernière et nous nous étions promis d’y aller si l’occasion se représentait. Autant dire que dès que j’ai vu fleurir des affiches annonçant le concert dans le métro je me suis jetée sur la billetterie du bureau pour réserver des places. Nous ne sommes ni l’une ni l’autre de grandes fans du Zénith (trop grand, trop loin, trop mal sonorisé), mais l’Olympia étant devenu trop petit pour contenir tous les fans de la demoiselle il a fallu faire un petit effort (tout petit minuscule, oui, mais un effort quand même). Nous avons été assez surprises par le public de Katie Melua, beaucoup moins jeune que ce à quoi nous nous attendions. Et en couple le public. La talentueuse demoiselle n’est pas une artiste qu’on vient voir entre copines, non, on vient

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A melody on my mind…

Pas n’importe laquelle, celle de Sharleen Spiteri, la délicieuse chanteuse du groupe Texas qui s’est lancée en solo. Le résultat de ses séparations d’avec le groupe (temporaire j’espère), d’avec son compagnon, d’avec sa vie telle qu’elle était jusque là donne un album rétro, dansant, entraînant, qui me fait choper la pauvre Shali et l’entraîner dans un gigotage un peu dingue au milieu du salon (ça fait bien rire Mr Papillon, beaucoup moins la pauvre Shali). On devine des textes très personnels, qui parlent d’amour mortes et de vieilles blessures, mais on n’a pas l’impression d’assister à une revanche par chanson interposée, plutôt à un exorcisme musical de vieux chagrins. Les ruptures font écrire de belles choses aux artistes. Dans un autre style réécoutez « En passant » de Mr Goldman, ce sont probablement ses plus beaux textes. Pas gais nous sommes d’accord, mais superbes. Là pareil, dans un style différent. Mlle Spiteri s’est inspirée des 60’s, des Supremes, de la Motown. Cela

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