Je crois que je vous entends de chez moi dire « ah enfin! pas trop tôt!! ». Me trompé-je?
Il y a quelques moi j’aurais été mille fois d’accord avec vous, mais aujourd’hui que je vois l’appartement se transformer de semaine en semaine, la décoration est presque ce qu’il y a de moins spectaculaire.
Et le fait qu’une partie de la décoration – les meubles du salon et de la chambre – soient faits sur mesure par Alek et son équipe joue aussi beaucoup: nous les avons validés sur les plans, il n’y a pas de choix à faire pour eux (enfin si, la peinture, nous y reviendrons).
Tout début Septembre, à l’heure où les écoliers retrouvaient (en râlant) le chemin de l’école, j’ai pris une journée pour la passer avec Charlotte afin de valider quelques éléments clés du décor: les carrelages, les papiers peints, la cuisine, les peintures et quelques accessoires.
Pour le carrelage du sol de l’entrée, de la cuisine et de la salle de bain le choix a été fait il y a très longtemps, un joli carrelage façon carreaux de ciment (façon seulement, la fragilité, le prix et la particularité de la pose des carreaux de ciment nous en a fait chercher l’esprit, sans la réalité) commandé chez Stock B. La pose ne sera pas forcément une partie de plaisir à cause du motif retenu, mais au mois l’épaisseur des carreaux est-elle standard.
A 10h00 nous étions au showroom Iris Ceramica dans le VIIIème afin de choisir les carrelages muraux de la salle de bain, des toilettes et de la cuisine. Sur le papier nous voulons des choses très simples: du carrelage métro avec un twist, du noir, du blanc, et du grège.
En vrai… Et bien déjà le showroom est un magasin de bonbons pour femme aimant les beaux carrelages (ou pas… mais moi il m’a convertie :-)). Les grandes plaques coulissantes présentant les différents carrelages et revêtements m’enchantent littéralement, y compris celles qui n’ont rien à voir avec notre appartement. Genre ça ou ça.
Pour la salle de bain et les toilettes, c’est assez simple: nous partons sur la gamme Adamas, un carreau métro redimensionné en noir et blanc. Les bordures et « soulignements » sont un peu compliqués, et restent en suspend, le temps que Charlotte et la responsable du showroom aient l’idée qui va permettre de finaliser la salle de bain.
Pour la cuisine les choses sont un poil plus complexes: nous savons qu’elle est grise, mais ne l’avons pas encore vue en vrai, il faut donc espérer qu’elle aille avec le carrelage du sol (fingers crossed!), et c’est ce « reality check » qui validera définitivement le choix du coloris.
Nous restons dans l’esprit du carreau facetté avec les très beau « Calx« , en sable (pages 18-19 de la brochure). L’effet de profondeur de ces carreaux pourtant complètement plats et lisses est incroyable. Nous partons avec un échantillon sous le bras pour le comparer à la cuisine.
Ensuite, direction le XVIIIème arrondissement et la rue Custine pour valider le choix des papiers peints.
Nous avons fait tous les choix « théoriques » sur Au fil des couleurs et son gigantesque catalogue tellement inspirant. Las leurs boutiques sont généralement prises d’assaut et il peut y être difficile d’être conseillé un peu longtemps (dans notre cas sûrement 1h30…) Nous avons donc été chez Les Peintures XVIIIème, jolie boutique pleine de merveilles de chez les meilleurs éditeurs (tissus, papiers peints et peintures). On y retrouve toute la sélection d’Au fil des couleurs, et quelques autres très jolies choses.
Rappel des « besoins » en papier peint de notre futur nid: le présentoir à souliers dans l’entrée ; le tour de fenêtre de la chambre et les fonds de bibliothèque du salon et de la salle à manger. Je vais tuer le suspense tout de suite: on a tout changé. En 5 minutes.
Dans l’entrée, notre fabuleux papier noir et blanc s’avère trop fort par rapport au carrelage et par rapport à son usage (comprendre mettre en valeur mes plus beaux souliers).
Petit « snif snif » de ma part car Mr Papillon et moi avions eu un sacré coup de foudre pour ce papier. Nous commençons donc à ouvrir les catalogues et chercher les papiers graphiques noirs et blancs, mais aux motifs moins costauds que notre premier choix.
Nous tombons assez vite d’accord et sous le charme d’un motif assez étonnant: de près il est un peu désuet et frôle le girly (si ce n’est qu’il est noir), de loin il est parfaitement graphique et doux. Petit challenge: le faire valider par Mr Papillon*.
Pour la chambre nous partons d’une page blanche, l’exercice est donc un peu différent.
J’ai envie de rester dans l’esprit de l’appartement (graphique, dans les nuances de noir, gris et blanc) mais surtout créer un véritable cocon de douceur.
Le grand point d’interrogation est le parquet, toujours caché sous ses couches de moquette. Dans mes rêves les plus fous il est beau, en chêne blond comme dans le salon et en assez bon état pour être gardé brut, juste vitrifié mat. Croisez les doigts avec moi s’il vous plait, à l’heure où je vous écris nous ne savons toujours pas.
La demoiselle qui s’est occupée de nous chez Les Peintures du XVIIIème nous a très bien conseillées car – Charlotte corrige moi dans les commentaires si je me trompe – elle nous a proposé un très joli papier peint, d’inspiration Art Déco dans de belles nuances de gris et de beige.
Je savais que cela arrivait avec les vêtements et encore plus avec les souliers (évidemment!), mais je n’avais expérimenté cela en déco (à part pour des tableaux): quand on trouve la bonne pièce on le sait, et les choses se mettent en place naturellement.
Soudain notre future chambre a pris forme sous mes yeux. Nous avons joué un peu avec les plaques de couleur Farrow & Ball pour voir quelle nuance de gris il faudrait pour les meubles. Sur ce coup-là je sais que je vais informer Mr Papillon mais que – malheureusement pour lui – il n’aura pas vraiment son mot à dire, j’aime trop ce que sera notre future chambre.
Et finalement le salon. Dieu sait combien j’étais sûre de moi avec mes petits points noirs.
Mais ils n’ont pas résisté au test de la réalité. Ils sont très jolis, mais d’une certaine manière leur « couleur » (ils sont noirs sur fond blanc, je sais!) ne va pas. Le fond blanc ne me plait pas, ce n’est pas le bon blanc (parce que soyons clairs, il y a des milliers de nuances et de texture de blanc. Comme de noir).
Et puis comme le dit très bien Charlotte, ce papier commence à être un peu trop vu (oui, oui, il en est des papiers peints comme des it-bags ou des it-aliments du moment, et mes pois noirs sont le burger du papier peint).
Retour à la case départ donc.
Et ce qui est chouette c’est que le papier peint que nous avons choisi pas dans mes sélections (mais dans celle de Charlotte par contre), et qu’une fois encore il n’a rien à voir avec ce que j’avais initialement choisi. Le motif et ses nuances sont forts mais empreints d’une jolie douceur grâce à leur subtilité.
Je n’aurai plus qu’à revenir avec Mr Papillon valider tout ça et passer commande.
A table avant de prendre la route pour Ikea (youpi 😦 )
Nous avons déjeuné dans un excellent restaurant japonais au décor tout simple appelé Enishi.
Ma dernière visite chez Ikea remonte à quelques années, pour l’achat de notre dressing.
Je ne crois que ce magasin mette jamais notre couple en danger, mais moins j’y vais mieux je me porte. La seule partie qui m’amuse est celle où on se balade dans l’entrepôt car j’adooooore les entrepôts, mais pour le reste, je trouve ce genre de shopping plus épuisant qu’autre chose.
Sauf que voilà, Ikea un lundi en début d’après-midi ça n’a rien à voir avec Ikea le samedi après-midi: il n’y a personne, nous avons ma future cuisine pour nous toutes seules et nous nous étalons. Un plan ici, le carrelage du sol là, et vas-y que nous voilà parties à tester notre carrelage mural.
La bonne nouvelle c’est que la cuisine est vraiment jolie et me plait beaucoup. La seconde bonne nouvelle est que le carrelage du sol va à la perfection avec. Par contre notre superbe carrelage grège ressort totalement gris à côté. Enfer et damnation! Nous nous rabattrons donc sur le même carreau, mais blanc (qui possède les mêmes qualité de profondeur que ses copains colorés).
Au passage Shali gagne un nouveau pichet, eau fraîche pour tout le monde!!
Dernière mission de la journée: valider la liste des éléments pour la salle de bain, les toilettes et la cuisine, et si nous avons du temps des accessoires de décoration.
En résumé: nous préparons notre liste de course chez Reuter Shop. Oubliez les dernières collections automne-hiver pour votre garde-robe, LA tendance c’est la colonne de douche et l’évier de cuisine 🙂
Si vous ne connaissez pas Reuter Shop et que vous êtes en train d’acheter robinetterie, faïences de cuisine et salle de bain, éclairage, etc, allez y faire un tour, les tarifs sur les grandes marques allemandes du secteur sont à des tarifs très intéressants.
Tout n’est pas parfait, payer par carte est taxé et il faut recourir à un virement bancaire ce qui est efficace mais un peu moins simple et immédiat ; le suivi de la livraison se fait par mail avec le service client et non sur le site lui-même (mais le service client est hyper efficace et répond très vite). Au moment où je vous écris nous n’avons pas encore reçu nos commandes, je viendrai faire un edit pour vous dire comment la livraison s’est passée.
Nous avons assez de temps pour nous pencher sur les nuanciers pour faire un premier choix sur les peintures. Parce que figurez-vous que s’il y a 300 nuances de blancs, il en va de même pour le noir, et c’est évidemment encore pire pour le gris.
Nous achevons notre Lundi avec une shortlist de couleurs assez réduite pour être déjà très satisfaisante.
Rendez-vous dans 2 semaines pour un billet sur l’avancée des travaux et les petites mésaventures et surprises rencontrées pendant les premières semaines de travaux.
______________________________________________
* Ce sera finalement un jeu d’enfant, il l’a trouvé superbe immédiatement.
______________________________________________
Iris Ceramica
27 Rue de la Pépinière
75008 Paris
Sur RDV
Les Peintures XVIIIème
34 rue Custine
75018 Paris
Enishi
67 rue Labat
75018 Paris