Enfin dîner au Dix-huit, le joli restaurant du 18 rue Bayen dans le XVIIème.
Mr Papillon y a dîné deux fois, c’est la cantine de Holly et de la marraine de C. (le fiston de Holly filleul de Mr Papillon), et moi je râlais de ne pas y avoir encore mis les pieds.
Surprise samedi soir, Mr Papillon m’avait informée que j’avais un « truc » réservé samedi soir, sans plus.
Nous nous sommes retrouvés au Dix-huit à 20h avec Holly, son amoureux et ses parents pour fêter les 70 ans de son Papa (qui en fait 10 de moins, ils sont vraiment en forme nos parents!!).
Légumes sublimes, viande cuite à la perfection (ah cette petite pintade et son jus à tomber par terre). Ma variation de chocolat et betterave était un régal d’équilibre.
Mr Papillon à moins aimé sa pie au citron déconstruite, pas assez aboutir à son goût.
Une très belle adresse où l’accueil est absolument charmant et la déco très très réussie.
Retrouver Xavier Gallais sur scène, dans un texte extrêmement fort et émouvant, un vrai bonheur.
Parcourez les billets consacrés aux pièces dans lesquelles Philomène et moi l’avons applaudi et vous saurez combien j’aime ce comédien solaire et doué.
La maturité lui sied à merveille et son adaptation et interprétation de « Faim » de Knut Hamsun est superbe. Émouvante et perturbante, le jeune auteur affamé et perdu dans les rues de Christiania reste très longtemps avec vous.
À voir dès que la pièce sera de nouveau à l’affiche.
Première visite de l’exposition consacré à Elisabeth Louise Vigée Le Brun au Grand Palais.
Il y avait un monde fou (l’exposition nouvelle messe dominicale). J’aime beaucoup les portraits de femmes de cette artiste qui appliquait des filtres flatteurs sur ces modèles bien avant l’existence d’Instagram. Ses autoportraits sont célèbres bien sûr, tout comme ses portraits officiels de Marie-Antoinette. Le tableau que je préfère est sans doute le portrait de la Duchesse de Polignac, beauté de l’époque et grande amie de la reine.
Ses portraits d’hommes, beaucoup moins connus me semble-t-il, sont magnifiques d’énergie et de présence. Là encore on voit le talent de l’artiste, tous ces hommes ont du charme et du caractère (sauf peut-être le Duc d’Orléans, surnommé « le Gros Duc », mais l’homme semble tellement antipathique qu’il aurait fallu un miracle pour le rendre attirant).
L’expo vient de se terminer et comme d’habitude je vous en parle trop tard, mais Mr Papillon m’a emmené voir l’exposition de Mona Hatoum à Beaubourg. C’est globalement dérangeant et je n’ai pas aimé la plupart des œuvres (trop de guerre ces temps-ci à mes oreilles, alors en voir dans un lieu qui normalement m’apaise c’est un peu trop), mais je suis tombée amoureuse des mappemondes et de la machine à peigner le sable.
Paris sans voiture, une idée géniale sur le papier, pas tout à fait une réussite en réalité.
Parce que les zones fermées aux voitures sont trop réduites et qu’en tant que piéton tout cela est très frustrant.
Mais le temps était parfait, mon petit mari m’avait préparé un petit déjeuner de roi avec œufs cocottes (recette à venir!) et des scones Marlette à tomber par terre (oui, Mr Papillon me prépare des scones pendant que je fais la grasse matinée! Cet homme est merveilleux!!)
En parlant de Marlette, nous avons embarqué le pain du petit-déjeuner et le carrott cake lors de notre petite visite brooklynienne au Bon Marché, nos week-ends n’ont pas fin d’être savoureux (et moi pas près de perdre mes kilos de cet été 😦 )