Lectures de vacances, ces livres qui font du bien

Dans ma pile de livres pour l’été, deux bouquins étaient un peu spéciaux en raison de leur sujet: nous.

« Grandir » de Sophie Fontanel et « On peut se dire au revoir plusieurs fois » de David Servan-Schreiber disparu il y a quelques semaines.

Parce que ces deux livres parlent de nos sentiments, de la vie et de la peur de la perdre (la notre ou bien celle des êtres chers), du chagrin, de nos peurs profondes, du temps qui passe.

Du bonheur qu’il faut cultiver, choyer, savoir reconnaître et accueillir.

Chère Sophie, cher David (oui je me permets), MERCI.

Du fond du cœur, pour la gorge serrée en lisant certaines pages, pour le rire et le sourire que d’autres provoquent. Pour l’amour, l’espoir et la vie qui sont vos héros.

Merci aussi pour vos mots, si simples ou si merveilleusement ciselés mais toujours soigneusement et amoureusement choisis, justes surtout.

Je savais que le roman de Sophie Fontanel me toucherait infiniment, que ses mots m’enchanteraient.

Je ne savais pas à quoi m’attendre en ce qui concerne celui du Dr Servan-Schreiber. Son combat, sa philosophie de vie me touchaient ; son décès m’a profondément attristée. Et son livre m’a confirmé que nous avions perdu quelqu’un de bien. A decent man disent les anglo-saxons je crois. J’ai dévoré son livre en deux heures, et l’ai achevé la gorge nouée, en pensant à sa famille et au souffle du vent, et en me disant qu’il fallait que j’emprunte ses deux autres ouvrages à mes parents.

Je trouve ça passionnant de lire des auteurs qui arrivent à nous « nourrir » et nous faire du bien en parlant de sujets aussi douloureux que la dépendance de nos anciens ou le cancer.

Nous avons passé un peu de temps avec ma grand-mère la semaine passée. Une petite visite presque tous les jours de la semaine. Une part de tarte maison, un peu de musique, quelques chocolats, un petit bouquet de fleurs. Et surtout du temps avec elle.

Le livre de Sophie Fontanel n’a rien révolutionné dans l’amour que je porte à ma Mamie, ni dans la conscience que j’ai du fait qu’il faut profiter de chaque instant avec elle et essayer d’égayer autant que possible ses journées, mais il a rendu cette conscience plus aigüe. Nous avons moins pesé le pour et le contre, nous avons suivi notre intuition et fait.

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