La fin d’une saga

La semaine dernière nos amis Philomène et Arthur ont eu une idée géniale et une excellente force de persuasion: ils nous ont proposé et convaincus d’aller voir le second opus de Harry Potter & the Deathly Hallows.
Joli challenge lorsqu’on sait que nous étions jeudi soir vers 22h, que nous n’avions pas vu la première partie et que nous n’avions plus de soirée de libre avant de nous retrouver.

Mais magie de la vidéo à la demande et du bonheur anticipé de se faire un cinéma tous les quatre obligent, nous sommes arrivés au cinéma samedi matin en ayant vu la première partie et impatients de voir la suite.

Aller au cinéma avec vos amis lorsqu’ils ont des p’tits bouts devient rare et s’organise souvent 10 jours à l’avance (et je ne parle pas du budget pour les jeunes parents!!), cela transforme donc la moindre séance en vraie fête. (Et c’est franchement sympa que quelque chose d’un peu anodin redevienne une fête).
Mais là le coté surprise de dernière minute, le film choisi (4 accros à Harry Potter qui se retrouvent c’est toujours très bon) et la grande salle presque vide en ce samedi matin, c’était juste parfait!

Désolée Mini-P. de t’avoir laissé toute la matinée avec ta future nouvelle nounou, mais tes parents et nous avions un truc hyper important à faire 🙂

Je ne vous dirai rien du film, je les ai tous vus avec plaisir mais aussi avec la conscience aigüe du fait qu’ils sont loin d’être des classiques en puissance ou des chef-d’œuvres. Franchement, ce n’est pas ce qu’on leur demande.

Ces films font remonter à la surface de ma mémoire les émotions ressenties à la lecture des livres. Ils me font l’effet de la Pensine du professeur Dumbledore et me ramènent une fois de plus dans l’univers composé par JK Rowling.

Lorsque le film s’est achevé samedi, j’ai retrouvé le même sentiment qu’en refermant le livre il y a 4 ans: je laisse partir des personnages que j’ai adorés, je les laisse continuer leur vie, je sais que je n’aurai plus de nouvelles. Cela m’attriste mais c’est bien.
Harry et ses amis sont des gamins que l’on a aimé voir grandir, que l’on a accompagnés et qui nous ont offert de merveilleuses heures de lectures (le souvenir de mes heures dans Deathly Hallows lors de mon dernier voyage aux US font partie de mes jolis souvenirs de voyage), mais qui une fois l’âge adulte venu et le grand méchant loup disparu ont le droit de reprendre leur route dans l’intimité.

Notre bibliothèque est habitée d’une quinzaine de Harry Potter, en français, en anglais, à Mr Papillon, édition britannique, édition américaine… tous lus, voire relus (voire re-re-relus!) et j’aime qu’ils soient là, pour pouvoir repartir à l’aventure dès que l’envie me prendra.