Emma & Dexter.
Em & Dex.
One Day.
Je n’ai jamais été déçue par les livres recommandés par ELLE. J’ai donc tendance à leur faire une confiance quasi aveugle lorsque je n’ai pas d’idée de lecture précise.
Lorsqu’ « Un jour » a été publié en France, je me souviens qu’ils ont écrit que si on aimait « Quand Harry rencontre Sally » on allait forcément adorer ce livre.
Je confirme.
« Quand Harry rencontre Sally » est l’un de mes films cultes, vus des dizaines de fois, toujours autant savouré et aimé.
Emma et Dexter, les héros de David Nicholls, viennent de rejoindre ce couple inoubliable dans mon panthéon des couples virtuels pour lesquels j’ai une tendresse toute particulière.
(Et dire qu’aujourd’hui nos bibliothèques débordent dans tous les sens…)
L’idée du livre de David Nicholls est très simple et terriblement efficace: nous suivons les 15 Juillet d’Emma et Dexter pendant 20 ans.
Cette unique journée, pendant 20 ans.
Nous faisons leur connaissance alors qu’ils viennent de terminer leurs études et viennent de recevoir leurs diplômes, et nous les voyons avancer dans la vie. Ensemble, séparément, l’un à travers le récit de l’autre.
C’est tout ce que je vous dirai de l’histoire.
Pourquoi lire le livre? Mais pour Emma et Dexter bien sûr!
Parce qu’ils sont attachants, parce qu’on apprend à les connaître, comme on apprend à connaître des copains, des amis. Petit à petit, par petites touches.
Ils sont justes, tellement réels sous la plume de David Nicholls.
Son Emma me « parle » tellement.
Je la connais, je la comprends, je me retrouve en elle. C’en est même surprenant tant il y a de justesse dans ses pensées et ses états d’esprit. Comment a-t-il deviné tout ça? 🙂
J’ai l’impression que lire ce roman à la trentaine est particulièrement « touchant »: encore assez jeune pour nous souvenir de nos années d’étudiants, de nos premières années de boulot, de nos années de quête de nous-mêmes (dieu merci un jour on a 30 ans et on se dit qu’on commence à être là où on a envie d’être), des années aux 5 mariages dans l’année, des années où les seules plantes ayant droit de citer sont les choux et les roses.
Et puis on imagine sans peine ce que seront les années à venir, ce que sera probablement notre jeune quarantaine (qui n’est plus si effrayante maintenant que nos 30 ans avancent doucement).
J’ai adoré ce livre. Il m’a fait manquer mes arrêts de métro, il m’a fait rire, il m’a fait pleurer.
Les bons livres me font pleurer. Et ceux qui le font sont mes préférés. Je sais que je relirai celui-ci avec bonheur dans quelques années.
Et avis aux anglophones, il est très accessible en version originale. Ne boudez pas ce plaisir supplémentaire.
j’ai déjà hâte de terminer katiba de jc rufin pour m’atteler à la vo de one day, merci miss nahn pour cette belle suggestion & chapeau pour la bibliothèque en colorimétrie 🙂