Nous attendions cette étape de notre voyage avec impatience.
Parce que Séville est une ville magnifique. Parce qu’il y a infiniment de choses à y voir.
Parce que nos amis Paco et Julie y habitent depuis quelques mois.
Retrouver des amis pas vus depuis trop longtemps lors d’un voyage est pour moi un petit cadeau très spécial faits aux voyageurs, une parenthèse particulière dans cette parenthèse enchantée qu’est un voyage.
Nous avons donc profité de leurs précieux conseils pour la visite de la ville et eu le plaisir de passer toutes nos soirées sévillanes avec eux*, à parler de tout, de rien, refaire le monde, l’Espagne, la France, un peu l’Allemagne où Mr Papillon et Paco ont travaillé ensemble, parler d’histoire, de traditions, de religion, de cuisine, d’amour…
Bref de ces soirées qui passent trop vite et dont on ressort profondément heureux.
Il a beaucoup plu les deux premiers jours de notre séjour, nous n’avons donc pas pu nous promener autant que nous l’aurions voulu. Nous nous sommes bien rattrapés mardi et avons fini la journée sur les rotules.
Si l’extérieur de la cathédrale et la Giralda (nous avons adoré notre ascension jusqu’au clocher) nous ont beaucoup plus, l’intérieur, lui, nous a presque effrayés tant il est rempli d’images sombres, tourmentées, morbides.
Par contre nous avons trippé comme des fous devant le nettoyage de l’énorme chœur en argent. L’aspirateur installé en haut de la chose a juste déclenché une avalanche de jeux de mots pourris et de blagues nulles.
L’Alcazar a par contre déclenché des oh! et des ah! émerveillés, et comme à Grenade et Cordoue il a fallu soigner les torticolis générés par la splendeur des plafonds.
Et puis Séville ce sont ses jardins et ses orangers décorant chaque rue. Quel régal pour les yeux!!!
* Je vous prépare un petit billet avec les bonnes adresses de ces bonnes soirées.
Une réflexion sur “Trois jours à Séville”