Son « Rhinocéros » de la saison dernière nous avait éblouis (oui, même si mon état de fatigue de l’époque m’avait fait frôler l’endormissement), « Casimir et Caroline » il y a trois ans nous avait enthousiasmées Holly et moi, en résumé j’aime beaucoup le travail de mise en scène d’Emmanuel Demarcy-Mota. J’aime son audace, son anti-conformisme, sa mise en valeur de ses personnages, sa capacité à glisser un petit quelque chose d’Hollywoodien (au meilleur sens du terme) sur une scène de théâtre. C’est donc pour cette raison que j’ai inscrit « Victor ou les enfants au pouvoir » de Roger Vitrac à notre programme annuel au Théâtre de la Ville. Le nom de la pièce me disait quelque chose mais je n’arrivais pas à savoir pourquoi. Et puis j’ai compris en lisant le petit fascicule remis au théâtre: j’en ai probablement entendu parler lors de l’exposition sur le Dadaïsme à Beaubourg il y a quelques années. Son sujet en est difficile et assez perturbant: nous
thomas durand
« Casimir et Caroline » – Théâtre de la Ville
Munich, Octobre 1929, fête de la bière. Caroline aime Casimir ; Casimir aime Caroline. Casimir et Caroline regardent passer un zeppelin. Casimir vient de perdre son travail et est un peu morose alors que Caroline aimerait profiter de la foire pour s’amuser et faire un tour de montagnes russes.
