Trois semaines au Portugal

Ce mois de Juillet et ces trois semaines resteront comme dans notre mémoire à Mr Papillon et moi comme trois semaines de bonheur et de belle lumière, au propre comme au figuré. Des vacances et un voyage bienfaisants, où nous n’avons passé du temps qu’avec des gens aimés pour notre cercle familial et amical, ou des gens qu’il a été un privilège de rencontrer et un plaisir d’échanger lorsqu’il s’agissait d’inconnus. Nous avons achevé notre voyage en ayant retrouvé foi dans nos congénères et rassurés sur leur capacité à la gentillesse et à l’empathie. indispensable et salvateur par ces temps où l’on parle plus des faiseurs de massacres et de barbarie que des faiseurs de bien et de gentillesse.

Notre destination n’a pas été étrangère à ces bienfaits, nous savions qu’au Portugal en plus de la grande dose de beauté, d’histoire, de culture, d’excellente cuisine que nous venions chercher, nous trouverions surtout la gentillesse de sa population.
Les Portugais sont parmi les gens les plus adorables qu’il nous ait été donné de rencontrer. Vous imaginez sans peine à quel point cela peut faire du bien lorsqu’on vit à Paris où – même si les gens font davantage attention aux autres depuis Novembre dernier – la râlerie est plus naturelle que la bienveillance.
Si jamais vous avez des enfants préparez vous à une avalanche de prévenance et d’attentions, c’est assez surprenant au départ.
Aucune mièvrerie dans cette gentillesse, elle est juste là, presque désarmante et ô combien salvatrice pour des Français traumatisés par la haine et la violence que nous vivons depuis un an et demi.

Nous sommes partis en voiture, au volant de « Pépette » et accompagnés de Micro-pull en prenant notre temps pour atteindre Évora, notre première étape portugaise.
Il y eu d’abord une escale à Puisséguin et Saint-Émilion, puis Bilbao, son musée et son chien en fleurs, et enfin Salamanque et son érudition sereine. La route fait aussi partie du voyage, nous avons adoré ça.

Au retour nous ferons escale à Saintes, dans un haras afin que j’aie ma dose de « poppet time »* et que nous puissions nous reposer au calme après plus de 1000 km.
Au Portugal nous avons fait notre circuit de manière – je pense – inversée par rapport à ce que font habituellement les gens: nous sommes descendus directement à Évora, avant de faire un détour par Lisbonne le temps d’un déjeuner pour rejoindre Peniche**, Baleal puis Coimbra, Porto, la vallée du Douro et Braga.

Un petit peu plus de 5000 km donc, et à peu près autant de bons souvenirs.
C’est monsieur Papillon qui a fait la sélection et la réservation de tous nos nids sur notre parcours. Que des endroits charmants, très confortables et où nous avons été très bien accueillis, je vais donc leur consacrer un billet. Même chose pour les endroits où nous nous sommes régalés même si je ne pourrai pas vous donner l’adresse de la maman de mon beau-frère qui est un cordon bleu.
Je vais évidemment partager les informations sur les monuments et musées que nous avons visités et aimés, le Portugal n’en manque pas et il a fallu faire une sélection draconienne.

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*Les « poppets » qui veut dire en gros « ma puce » en Anglais sont le petit nom gentil que je donne à tous les animaux que je trouve beaux/mignons/touchants… Tous sauf probablement les insectes, les araignées et les reptiles. Encore qu’un bébé crocodile soit tout de même très chou…
**J’ai évidemment commencé par demander à Mr Papillon l’orthographe du nom de cette ville puisqu’en portugais le S se prononce CH avant de passer les vacances à proposer à l’air ambiant d' »enlarge your Peniche »… Comment ne pas???
Même bêtise avec Óbidos qui se prononce donc ObiCHe et où, je me suis demandée quelle y était la qualité de la viande, ou du moins de la bidoche. Ne me dites pas que vous n’avez pas – vous aussi – occasionnellement 4 ans d’âge mental lorsque vous êtes en vacances!