Ça y est notre saison au Théâtre de la Ville a recommencé! Enfin! Je commençais à trouver ça long ces semaines sans théâtre ou danse.
Démarrage en douceur avec trois morceaux de la danseuse et chorégraphe américaine Trisha Brown que ni Holly, ni Mr Papillon ni moi ne connaissions.
Nous qualifierons son travail de danse contemporaine très classique: c’est très écrit, pas si bizarre et on devine clairement les bases classiques derrière des mouvements contemporains.
Si nous avons tous les trois beaucoup aimé le solo intitulé « If you couldn’t see me » interprété dos à la salle par une fabuleuse danseuse habillée de lumière rouge et d’une robe absolument sublime, les 2 autres ballets – « Foray forêt » et « Astral convertible » – nous ont soit légèrement ennuyés pour le premier, soit totalement crispés pour le 3ème. La musique de John Cage n’est décidément pas notre tasse de thé!
Dommage car ce dernier ballet était superbe, de beaux pas de deux, des danseurs dont les poses faisaient penser à du bois échoué sur une plage. Mais John Cage au son c’est vraiment trop étrange, bizarre et agaçant, comme si quelqu’un avait fait crissé ses ongles sur un tableau noir. Aie!!!!
John Cage, j’en garde le souvenir cuisant (avec migraine à la clé) d’un spectacle de Merce Cunningham où nous étions au poulailler, ma soeur et moi, au Palais Garnier (début des années 90). À la fin – je te jure que c’est vrai et faut l’avoir vécu!!- la moitié du Palais Garnier a sifflé en hurlant « vive Mozart »… D’anthologie.