C’est sous une forte pluie très fraîche que nous avons découvert Cordoue.
Jusque là la pluie n’a pas réussi à réellement nous embêter: les averses ont lieu la nuit ou lorsque nous sommes bien au sec dans Pépette en route vers une nouvelle destination.
Nous n’avons pas eu cette chance à Cordoue: nous sommes arrivés sous une pluie fine qui n’a cessé de s’amplifier et ne s’est arrêtée que la nuit venue.
Mon imaginaire était vierge de toute image de cette ville. Aucune idée de ce à quoi peut bien ressembler cette si célèbre Mezquita. Comme si mon cerveau avait effacé les images de mes livres de cours d’Espagnol. Chose étrange que la mémoire.
Notre hôtel (trouvé en catastrophe la veille de notre arrivée) se situe tout près de la Mezquita, nos fenêtres donnent même sur l’une des façades de cet étonnant monument.
Parka, chapeau, parapluie, nous voilà parés pour affronter le déluge qui n’arrive pas à entamer le charme du cœur de la vieille ville.
Même sous la pluie Cordoue fait rêver et voyager dans l’histoire. Et sa Mezquita ne cesse d’envoûter. Les arts maures et gothiques s’y marient harmonieusement, comme ses fonctions de mosquée et cathédrale. J’en arrive à regretter qu’aucune synagogue n’y ait existé, le symbole de communion des grandes religions monothéistes aurait été parfait.
Nous nous promenons subjugués sous les voutes blanches et rouges…