Orage, ô bonheur!

Quelques grosses gouttes tièdes se sont écrasées pesamment sur l’asphalte surchauffée et ont commencé à crépiter sur les feuilles des arbres bordant l’avenue Mac Mahon.
Vite, vite, chapeau, parapluie, se mettre à l’abri!

Le ciel s’est encore assombri et on entend le tonnerre rouler doucement au loin. Il approche, c’est certain.

Avenue Niels enfin. L’odeur familière et chérie s’élève du sol trop chaud. Le parfum des arbres écrasés par trop de chaleur commence à transparaître derrière celle de la ville surchauffée qui souffle enfin.
Vite, prendre la rue Bayen pour pouvoir s’abriter sous le petit passage couvert. Et puis non, vite filer vers la maison.

Mais non, pas trop vite, les petits jardins alentours embaument la nature qui accueille la pluie après trop de soleil.
J’adore cette odeur, elle me donne envie de rester là sous la pluie, à respirer la nature qui soupire de bien-être et de soif enfin comblée.
L’odeur du jardin de mes parents, des jardins de mes grands-parents, l’une de ces odeurs viscérales pour qui a grandi dans une maison avec ne serait-ce qu’un petit carré de verdure et qui s’y est promené  un de ces jours d’été où finalement l’orage pointe au loin et les nuages éclatent.

Bonheur…

Jupe Kookai ; t-shirt & trench Zara ; ballerines Repetto ; chapeau Monop’ ; sac Blondie (what else?)

Petite photo prise après mon retour à la maison, alors que la pluie se transformait en torrent 🙂

4 réflexions sur “Orage, ô bonheur!

  1. très beaux mots simples mais authentiques pour traduire ces odeurs si particulières à l’orage d’été, bravo ! je n’étais pas encore sortie du bureau hier quand il a plu, j’ai donc loupé ce moment particulier mais je le revis grâce ces quelques lignes ce matin, comme si j’y étais

  2. Alors moi j’aime bien, mais justement après un après-midi de chaleur. Là en ce moment j’aime pas, vu qu’il n’y a pas de chaleur. Et je déteste les fois comme la semaine dernière: moche toute la journée que j’en reste à la maison et une bonne partie au lit, et ma grande qui vient me dire fièrement vers 17h:  » hé maman, t’as vu? Il neige! ». Nan, j’avais pas vu, du coup je suis restée au lit et au sec jusqu’au lendemain.

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