Femme et mère, telle est l’équation

Sur laquelle s’interroge Elisabeth Badinter dans son dernier ouvrage « Le conflit ».

Pour être très honnête, j’attendais ce livre avec une impatience extrême depuis que j’avais lu un article à son sujet il y a quelques semaines.

Pourquoi?

Pour plusieurs raisons.
D’abord Elisabeth Badinter est une femme que j’admire beaucoup, une féministe de la première génération à qui les filles de ma génération doivent énormément.
Ensuite parce que le féminisme est une cause qui me parle.
Enfin et surtout, son livre traite de questions que je me pose, moi, personnellement.

En quoi consiste le rôle de femme, le rôle de mère dans notre société? Quels en sont les différents modèles existants, quelles en sont les composantes, quelles sont les « attentes » de notre société en la matière, comment ces rôles évoluent-ils et comment cela impacte-t-il la situation des femmes actuelles?

Vaste sujet, oui, nous sommes d’accord. Et complexe en prime.

J’espère ne pas dénaturer le propos d’Elisabeth Badinter en disant que la base de son interrogation et de son étude est sa crainte que l’image de la mère et la conception de la maternité véhiculées actuellement dans nos sociétés occidentales et les principes de certaines approches écologiques radicales  actuelles ne mettent en danger la situation et le statut des femmes en Occident et que leurs droits ne régressent.

Et au delà de la simple crainte, Elisabeth Badinter essaie de nous alerter sur ce risque qu’elle identifie.

Comme de nombreuses jeunes femmes en âge de procréer, l’idée de la maternité me fait profondément m’interroger.
Aujourd’hui le fait d’avoir un enfant est un véritable choix.  Or tout choix implique – dans mon cas personnel – une approche raisonnable et raisonnée de l’objet qui nécessite une décision. Et nous sommes 2 à fonctionner ainsi à la maison.

Lorsqu’il s’agit de choisir une paire de chaussure dans mon dressing ou une cravate pour Mr Papillon, c’est très facile.
Lorsqu’il s’agit de décider de notre prochain lieu de vacances, l’analyse n’est pas très longue, et quand bien même nous regretterions notre choix, il n’y a rien de grave.
Lorsqu’il s’est agit de définir la liste de nos invités à notre mariage, nous avons sérieusement réfléchi. Aux critères de notre choix mais aussi aux conséquences possibles qu’il pouvait engendrer.
Lorsque nous réfléchissons à l’achat d’un appartement, qui va nous engager pour 15 ou 20 ans, nous nous prenons vraiment la tête, hésitons, tâtonnons et allons probablement visiter une vingtaine d’appartement avant de décider. Alors qu’en soi, il n’y aura pas mort d’homme si nous nous « trompons », il sera « juste » question d’argent. Je n’en minimise pas l’importance, je dis simplement que nos vies n’en dépendent pas.

Donc forcément, lorsque vient la question d’un enfant, d’un individu, forcément les enjeux sont tout autres et d’une autre ampleur.
Il ne s’agit plus de pierres, de parpaings et d’argent, il s’agit d’une vie humaine, et de nos responsabilités vis à vis de cette personne, en tant que parents.

Encore toute jeune mariée, je ne suis qu’à savourer le bonheur de vivre avec Mr Papillon et les joies d’une vie de couple encore « en construction ».
Mais il n’empêche qu’une jeune mariée de 32 ans se voit régulièrement interrogée sur le moment où elle va annoncer l’heureuse nouvelle de sa grossesse.

Euh…. on a le temps non?

Pas si sûr si j’écoute nos amis, familles, entourage, la société,  la presse, les médecins, etc.

Or voilà, j’ai l’impression qu’être mère aujourd’hui est beaucoup plus compliqué que ça ne l’était à l’époque de ma Maman ou même de ma plus jeune tante qui n’a qu’une dizaine d’années de plus que moi.
En voyant mes copines jeunes mamans courir dans tous les sens du matin au soir ; s’épuiser à jongler entre enfants, mari et boulot ; être de plus en plus frustrées par leur évolution professionnelle, je suis de plus en plus inquiète quant à l’épanouissement réel à attendre du statut de Maman.

C’est à ce sujet que l’essai d’Elisabeth Badinter arrive à point nommé.
S’il ne donne aucune réponse toute faite (la question de l’enfant est une question intime), elle explique très simplement et très clairement ce qui se passe en Occident depuis 30 ans et pourquoi on peut redouter un recul du droit des femmes.

Première chose, la répartition des tâches ménagères n’a pas évolué d’un iota depuis ces 30 dernières années: les femmes les assurent toujours à plus de 80%. Et la situation empire lorsque le nombre d’enfants dans le foyer augmente.
Super.
Pire, aucune politique familiale mise en place dans un pays occidental ces dernières années n’a permis de faire évoluer cette situation.

Cet état de fait va d’ailleurs de pair avec la précarisation de l’emploi féminin et le maintien de l’épouvantable écart entre les salaires des hommes et ceux des femmes (presque 30% je rappelle).

Le deuxième élément qui joue un rôle essentiel dans l’évolution de ces dernières années c’est ce qu’elle appelle l’influence naturaliste qui nous renvoie insidieusement à un rôle de mère traditionnel, avec une maman toute dévouée au bien-être et au développement de son enfant.

Sur le papier l’idée est plutôt rassurante: quoi de mieux qu’une mère qui prend soin de son enfant?

Sauf que la norme prônée par les organisations et associations défenseures de cette vision de la maternité est la perfection.
Une mère qui se consacre quasi exclusivement à son enfant, en fait son unique priorité absolue (allaitement long, à la demande, cododotage, etc).
Voilà qui risque de rendre une vie conjugale, sociale et professionnelle assez difficile.

Au delà de cette vision assez extrême du rôle maternel, s’ajoute une vision potentiellement extrême de l’écologie, symbolisée dans l’essai d’Elisabeth Badinter par le retour des couches lavables.
Rien de mal dans les couches lavables, sauf quand on se souvient qui effectue l’écrasante majorité des tâches ménagères dans la maison…

Elisabeth Badinter explique aussi d’une manière que j’ai trouvé passionnante qu’il n’existe plus de modèle féminin unique, mais que la gent féminine est dorénavant multiple, mouvante, en constante évolution, et que si tout semble possible aujourd’hui, il faut défendre ce droit car les pressions pour nous faire revenir à une norme unique peuvent être fortes.

Nos grands-mères et nos mères se sont beaucoup battues pour que nous disposions de la liberté de choix dans notre vie. Trop pour que nous laissions cette liberté reculer d’un pouce.

Oh bien sûr je n’ai pas de réponse à ma question, ce n’est pas l’objet de ce livre. Il donne malgré tout quelques éléments intéressant: les gens qui ont des enfants sont rarement capables de données de véritable explication sur le pourquoi. Et lorsqu’on propose des réponses possibles aux interrogées, le plaisir arrive largement en tête.

Un livre passionnant, essentiel irai-je jusqu’à dire, qui fournit de nombreuses pistes de réflexions et nous rappelle ce pour quoi il faut travailler et lutter.
Féminisme est sans doute un mot qui ne plaît pas à tous, mais le droit des femmes est définitivement quelque chose qui doit être défendu et protégé, et il est bon que l’on nous rappelle régulièrement le chemin qu’il reste à parcourir dans bien des domaines.

Edit 13h35: J’ai beaucoup aimé l’article publié sur Maman travaille. Un autre point de vue sur ce livre, très intéressant je trouve.

11 réflexions sur “Femme et mère, telle est l’équation

  1. Je suis ravie de lire un avis sur le livre d’Elisabeth badinter, j’hésitais à l’acheter suite à son interview dans Elle qui m’avait laissé une impression désagréable. Suite à votre analyse je vais le lire.

    J’avais beaucoup de mal avec son discours féministe que je trouvais trop radical. En effet, je suis pour le compromis; je pense qu’il est dommage que notre système ne soit pas capable de trouver des solutions aux mères actives ou non, naturalistes ou pas.

    • Si je me souviens correctement de l’interview de ELLE, elle m’avait parue pleine de raccourcis qui ne la rendaient pas très intéressante.
      J’ai trouvé son livre vraiment intéressant, pas donneur de leçon, mais plutôt cherchant à nous redonner une vision plus globale sur la question et nous incitant à réfléchir… elle secoue nos idées, cela m’a bien plu comme approche. Bonne lecture!!

  2. ben moi ce n’est pas le genre de question que je me suis posé en fait.
    En arrivant à l’âge adulte, et même quand j’étais ado, j’ai commencé à voir la différence entre ma mère, qui faisait la bonne pour tout le monde, qui se plaignait sans arrêt de sa vie mais qui ne faisait rien pour la modifier, et les mères des autres, qui étaient… quelqu’un. Pendant longtemps, jusqu’à l’âge adulte en fait, j’ai assimilé avoir des enfants = ne plus être personne. Quand j’ai réalisé que c’est moi qui choisissait, ça a été mieux. Et comme tu sais, j’attends le troisième.
    Il y a eu, et il y a encore, des choix à faire. Moi ma question ça a été: « à 75 ans, tu préférera avoir beaucoup de petits enfants, plein d’amis, plein de souvenir, ou avoir eu une belle carrière, plein d’ex-collègues, plein d’anecdotes de machine à café au bureau? » Ensuite, il a fallut trouver un équilibre entre les deux, et c’est sûr, c’est le plus dur.
    Quant à la question des couches jetables et autres « maternité nature », je te le dis carrément: Des maman « bio jusque dans les WC », j’en ai autour de moi, et ça ne fait pas des gosses plus dégourdis ni plus sympas, c’est même plutôt l’inverse.
    Je crois moi que ce qui est bon pour les enfants, c’est que les parents n’ai pas de complexes, qu’on s’assume, qu’on ne fassent pas tourner le monde autour d’eux mais qu’on les intègre comme une part de la famille ni plus ni moins, et qu’on soient des modèles qui les prépare correctement à entrer dans le monde qu’ils vont construire eux-même quand nous on sucrera les fraises.
    Et ça n’implique pas nécessairement de tout sacrifier, ça implique des aménagements, ce qui n’est pas du tout pareil.
    Et si une femme prend en charge le ménage en son entier pendant que son conjoint regarde la télé, c’est avant tout de sa faute; c’est ce que je dis sans arrêt à mon mari, qui est en train de faire la vaisselle pendant que je fait des com’ de 12 km sur le blog des copines.

    • Marie est la voie de la sagesse.
      Pour moi, avoir envie d’un petit loulou a été très naturel et même si chaque journée est une course, je parviens à bosser comme une folle (apres diner et le dimanche notamment) mais etre chez la nounou tous les soirs pour aller chercher mon petit prince. Son sourire me fait oublier tout le reste de la journée. Il y a des priorités, non ?
      Alors oui, pendant quelques années, je vois les films 6 mois apres tout le monde, je vais moins au theatre…. et j’ai un abonnement à Elle qui permet de rester en contact avec le monde sans se deplacer :))… mais mon fils me dit « je t’aime  » et c’est le plus grand bonheur du monde….
      Je babycooke, mais pas tous les jours, j’ai allaité quelques mois…et rebois desormais du vin avec plaisir tout ca etant tres naturel aussi. Je ne vais pas comme mes voisins faire bébé nageur à l’aube le samedi NON aux contraintes (et aux couches lavables) ! Il faut surtout de la simplicité pour que tout le monde soit bien.

      Je pense que je vais acheter le livre….

  3. J’ai beaucoup aimé votre critique du livre. Je ne suis pas encore dans cette situation, mais je le serai dans quelques années et votre critique ajoute quelques arguments à considérer lorsque viendra le temps de prendre une décision au sujet de la maternité. Pour le moment, un gros merci, et je garderai ce livre en tête pour une lecture future 🙂

  4. Et pourquoi, au-delà, de critères raisonnés, ne pas parler d’envie?? Envie d’être en couple, envie de se marier, envie d’avoir des enfants , envie de créer une famille?
    Je pense que tous les sujets ne sont pas forcément envisageables sous l’angle philosophique…
    Les conséquences de la maternité ne peuvent être réellement ressenties que si elles sont vécues personnellement. Des milliers de femmes pourront te dire et essayer de te faire comprendre ce qu’il en est sans pour autant que tu en sentes la plus infime partie, celle qui vient de tes entrailles, qui bouge parfois comme des ailes de papillons (absolument différent de ce que tu connais déjà) lorsque tu regardes ton ou tes enfants. Alors, oui, il y a toutes les questions d’organisations, de logistique et d’épanouissement mais qui ne doivent à mon avis pas rentrer en compte au moment du « grand saut »; si c’est le cas, alors ce moment n’est pas encore arrivé et rien ne doit le contraindre, ni les amis, ni la famille et encore moins la société!
    Une chose est sûre, pour les pères comme pour les mères, avoir un enfant est un process d’apprentissage au quotidien…Nous pensions en savoir bien assez sur nous-mêmes et nous comprenons que nous étions depuis 20/30/40 ans dans l’erreur: ce « grand saut » nous permet de toucher l’essentiel de la vie de très près, bien plus que ne le feront tous les jobs du monde. Il faut cependant que le désir et l’envie soient assez forts pour le ressentir…
    Pour ce qui est du cododotage, de l’allaitement long et autres couches lavables, il est nécessaire de savoir si l’on a envie d’avoir un enfant ou de fonder une famille, père inclus. Même si ce que je vais dire peut choquer, toutes ces tendances me semblent tout à fait rétrogrades et avilissantes pour une mère; en particulier lorsque cette mère travaille 10 à 11 heures par jour, bénéficie glorieusement de 60 minutes avec son enfant et de quelques 2 ou 3 heures avec sa moitié. Alors, oui, si l’on souhaite perdre un peu d’intimité avec son chéri, on peut cododoter, si l’on souhaite perdre un peu (plus????) de féminité, on peut allaiter pendant 12 mois, si l’on adore discuter avec un lave-linge, on peut opter pour les couches lavables, tout cela fera une mère peut-être parfaite mais une compagne médiocre et une vie commune en suspens en attendant… l’adolescence!
    Je suis plus en accord avec les compromis: oui aux couches « normales, oui aux petits pots et, s’il y a du temps, au babycook, oui aux biberons, oui aux chambres séparées pour les enfants. L’enfant doit trouver sa place au sein d’une famille mais tout ne doit pas forcément tourner autour de lui.
    Maintenant, tout est une question de priorités et de choix… à 2.

  5. Je viens d’apprendre un truc aujourd’hui: à force d’entendre parler de « cododotage », j’ai été voir ce que ça voulait dire. Encore un truc reprit et compliqué à loisir. Donc pour tous ceux qui comme moi ne savent pas ce que ça veut dire, et bien c’est juste faire dormir le bébé dans la chambre ou dans le lit des parents.
    Donc on est passé de la mode « il faut les enfermer seuls dans le noir, c’est mieux pour eux » qui avait cours dans les années 80, à « il faut les faire dormir avec vous, c’est mieux pour eux ». Moi je crois que ce qui est mieux c’est qu’on foutent la paix aux parents, et qu’ils fassent comme ils ont envie. Car des parents qui vont bien, c’est des enfants qui vont bien aussi.
    Je rejoint Melizolie: il faut en avoir envie, et à ce moment là, tout devient évident. Si on fait un bébé parcequ’il le faut, parceque socialement ça se fait, parceque ça fait plaisir aux grand-parents, parcequ’il faut prouver qu’on est des bons parents et qu’on s’en occupe de même… On a rien compris, et on passe à côté de l’essentiel.

  6. bon je n’en rajoute pas tout le monde sait ce que je pense, si ce n’est que je ne pense pas avoir perdu (plus) de féminité, en allaitant plus de deux ans….
    Quand chacun est bien à sa place, et que justement tout est assumé sans complexe, je pense que chacun y trouve son compte, quels que soient les choix effectués…
    Il me semble, pour y réfléchir pas mal en ce moment, que de toute façon et dans tous les choix de maternage qu’elles font, les femmes sont extrêmement culpabilisées…
    A bien y réfléchir, tu cododotes, tu négliges ton mari, tu le laisses dormir tout seul, tu négliges ton enfant, et c’est comme ça sur tous les sujets…
    Bon moi Nanou je veux bien que tu me le prêtes ton livre, parce que justement j’ai un devoir à faire et je voulais parler de la pression normative sur la femme aujourd’hui 😀
    bisous

  7. Je trouve ton article très intéressant, j’avais déjà envie de lire le livre, donc là il faut vraiment que je m’y mette ! Sur le point de devenir maman dans quelques mois, c’est une réflexion qui me préoccupe beaucoup, tout comme la place de la femme et son évolution dans notre société est une de mes problématiques personnelles, depuis des années. Je suis assez d’accord avec Mel pour dire qu’aujourd’hui les femmes subissent une pression considérable, puisque nous devons être performantes dans tous les domaines : on nous exhorte à mener de super carrières, tout en étant une mère parfaite, une épouse parfaite … Bref, tout cela est très culpabilisant. Et si on laissait juste le choix à chacune d’écouter son ressenti ? De faire un enfant, ou pas, de l’allaiter, ou pas, de travailler, ou pas … Bref, une vraie liberté d’agir en conscience, même si je me rends compte qu’aujourd’hui le fait d’avoir le choix peut donner le vertige. Mais c’est quand même toujours mieux d’être l’actrice de sa vie que la spectatrice il me semble.

  8. je suis partagée! ok avec Mélie, on peut avoir beaucoup d’idées théoriques (pour ou contre la tetine, pour ou contre l’allaitement plus ou moins long), je pense que tant qu’on est pas dansla situation de jeune mère, toutes ces prises de décision précoces ne mènent pas à grand chose!
    ok avec Marie (que je félicite au passage, un enfant je trouve que c déjà pas mal pour le moment, en même temps le mien n’a qu’un mois!!), tout est affaire de mode (cf. le mode d’endormissement qui a fluctué au cours de ces dernières décennies)!
    ok avec Mél, tout est afffaire d’envie et de choix personnel : je peux comprendre qu’on ait du plaisir à partager l’allaitement avec son bébé, comme d’autres prennent plaisir à jouer avec lui ou à lui faire prendre son bain et que dans ce domaine chacun fait un peu comme il le souhaite et heureusement d’ailleurs!
    et comme dit Mélie, tout est une question d’envie et je rajouterai d’instinct!

    enfin pour Elisabeth dont je n’ai pas lu le livre mais dont j’ai apprécié XY, merci d’avoir fait une grande partie du chemin pour nous les femmes et de nous permettre d’exister sur un même plan d’égalité (ou presque). Toutefois, l’étape ( et le statut) de la maternité sera toujours un évènement qui remettra le travail à un autre plan, non pas que conjuguer les deux soit impossible c’est juste une question de priorités!

    et puis nos mères l’ont bien fait, la plupart travaillaient en plus d’être mamans et elles courraient tout autant que maintenant et pour autant la société ne devait pas être très clémente!

    en tout cas, ce livre fait débat!;-)

    et puis enfin grace à Miss Nahn on pourra suivre de nos fauteuils notamment l’actu du theatre et du ciné à travers tes posts!et peut être même y aller ensemble ou entre mamans!http://www.forumdesimages.fr/fdi/Rendez-vous/Le-Club-des-jeunes-parents

  9. J’aime bien les bouquins de Badinter en général… celui-ci m’attire moins parce que justement l’intégrisme bio, ça fait un moment que j’ai bien le sentiment qu’à part pour les rares personnes que ça éclate vraiment, ça pue l’arnaque moralisatrisee… (je vais choquer surement mais bon)
    Pourquoi au lieu de promouvoir ce .. truc ne pas faire du lobbying pour des couches biodégradables ???
    Mais bref, par rapport à l’enjeu de la maternité ça devrait être un choix de détail par rapport à tous les enjeux humains nettement plus impliquants qui l’accompagnent.
    Grosso modo je suis très d’accord avec Mélie et j’ajouterai même que je suis persuadée (par vécu et par observation) que les mère qui donnent l’impression à leur enfant qu’il est le centre de leur univers et la SEULE clé de leur bonheur le rende malheureux… Vous vous imaginez à 2-3 ans alors que vous tachez de pousser et de découvrir le monde, devoir porter une responsabilité si écrasante ? à vous tout seul ?
    Il semble que les bambins dont les mères ont AUSSI d’autres centres d’intérêts, des amis, un amoureux, voire même un travail qui les interesse, ben il me semble que ces marmots sont mieux dans leur peau (échantillon non réprésentatif d’une cinquantaine de gamins à ce jour).

    Finalement je le lirais peut êtr le dernier opus de Zabeth

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