J’aurais dû poster ce billet tout de suite après avoir terminé la lecture de ce roman car j’ai depuis entendu plein d’avis divers et variés et je crains que cela ne finisse par altérer mon jugement.
Contexte de lecture: le week-end du 1er Mai, à Belle Ile. Luxe, calme et volupté, ou du moins sa version bretonne sous le soleil.
A Belle Ile la razzia magazines, bouquins, journaux, potins à la Maison de la Presse de Palais est une tradition. C’est la première étape d’un bon séjour quel que soit le temps et les activités prévus.
J’ai beaucoup aimé – comme tout le monde – les précédents ouvrages d’Anna Gavalda, j’étais donc impatiente de lire son dernier bébé.
Je me suis un peu transformée en mère poule avec son dernier bébé: j’ai eu du mal à le lâcher, je l’ai couvé, gardé près de moi sur la table de nuit le soir en me couchant. En 3 / 4 jours il était dévoré, finito, next !!!!
Dans les commentaires que j’ai entendu depuis la fin de ma lecture, il y a que le début est lent et assez laborieux, que l’on a du mal à saisir l’histoire et à comprendre qui est le personnage principal et ce qui lui arrive.
Le début n’a en effet rien à avoir avec celui de « Ensemble c’est tout », il est moins facile en effet, mais ça ne m’a pas gênée.
Vue la rapidité avec laquelle j’ai lu ce joli pavé (636 pages), vous vous douterez que j’ai beaucoup aimé ce livre. C’est léger, bien écrit, frais comme un bonbon à la menthe, des vacances cachées entre les pages d’un livre.
Par contre voilà, ce n’est « que » ça. Si les bons sentiments vous donnent envie de vomir ou qu’il vous faut de la philosophie à toutes les pages ce livre là n’est pas pour vous, gardez vos sous, attendez la version Poche, à lire l’été prochain à la plage, étalé sur votre serviette.
Mais si comme moi vous aimez les bonbons à la menthe et n’avez rien contre une orgie de bons sentiments, courez l’acheter, c’est tout ça, avec la délicieuse patte d’Anna Gavalda.