Bon, il faut bien que les papillons sortent de leur nid de temps en temps (bein oui). Là ils sont sortis pour aller au cinéma et voir un peu de monde. Au programme « American gangster » avec Philomène et Super Mario. Les filles peuvent papoter un peu avant le film, les garçons vont voir un vrai film de mecs, tout va bien.
« American gangster » ne restera pas dans mes annales filmographiques, je ne suis pas assez fan de ce genre de films.
Malgré tout c’est un très bon et très beau film. Denzel Washington et Russel Crowe sont tous les deux brillantissimes dans leurs rôles respectifs. Ces messieurs ont reçu des Oscars? On sait pourquoi, ce sont de grands acteurs, qui jouent très peu ensemble dans ce film finalement. C’est presque dommage.
Dans l’histoire Washington est une espèce de Arsène Lupin de la drogue: un gentleman dealer, qui veut le meilleur pour tout le monde: sa famille, ses amis, sa femme…ses clients, même s’ils en meurent. Il est beau, froid, efficace, pragmatique. Une machine à réussir.
Crowe incarne lui un flic trop honnête pour réussir…semble-t-il. Dans le New-York des années 70 être honnête ne paie pas. Ce qui paie c’est d’entretenir le système et protéger les vaches à lait que sont les parrains du système. Des flics avec grande villa, piscine et voiture de collection, c’est courant non?
Crowe rame donc pas mal, jusqu’au jour où on lui confie une équipe anti-drogue, chargée de chasser les gros poissons du milieu, parce qu’il est trop clean justement, parce qu’il faut un incorruptible. Et voilà Crowe sur les traces de Washington.
La traque est longue, minutieuse, périlleuse. Le gibier fascinant tant il semble irréprochable. Pour connaître la suite il faut aller dans une salle obscure.
Le New York des années 70 recréé par Ridley Scott est sale, dangereux, drogué et corrompu, les images sont malgré tout superbes, ça me donne juste envie d’y retourner encore plus vite.
A voir donc. Les garçons devraient se régaler, c’est sûr.
Quant aux filles, allez voir ce film avec votre homme, c’est violent et parfois choquant. C’est bien de pouvoir se cacher derrière l’épaule de son chéri parfois.
Même pas sursauté moi…trop fort les papillons!!
P.S: Philomène, la critique de l’expo Courbet arrive!!! Holly, il faut qu’on booke notre date de visite