Il n’y a pas très longtemps un de mes amis m’a demandé si j’avais envie d’avoir des enfants. Je lui ai répondu qu’en théorie oui, mais que plus je voyais la réalité de la chose, moins j’en étais sûre.
Il faut dire que juste avant que j’aille boire un verre avec cet ami, j’avais passé un peu de temps sur msn avec ma bichette qui était en pleine période noire avec mini-Kalouette. Allez lire ses articles de mi-Septembre, vous verrez de quoi je parle. Je peux vous dire que ma bichette en a bavé et que lui ai proposé plus d’une fois de mettre sa fille en vente sur Ebay, avec en bonus mon chat ou l’un des siens.
Donc voilà, il y a 10 jours je me demandais très sérieusement si je me voyais dans les souliers d’une maman.
Ça c’était jusqu’à hier soir, et ça:
Photos
© Shoe gal. Dessin © Mini-Kalouette.
Ça c’est une aquarelle de mini-Kalouette, et c’est un cadeau pour moi. Elle est magnifique cette peinture, et je vais m’empresser de l’emmener à mon bureau pour la voir tous les jours.
Ça c’est aussi un câlin hier soir, après le diner. Mini-Kalouette je l’ai beaucoup eue dans mes bras, sur mes genoux lorsqu’elle était toute petite. Elle est la première de mes petites nièces de cœur, j’ai donc passé beaucoup de temps avec elle. En grandissant ces petits bouts de choux deviennent plus exclusifs avec leurs parents, et si nous jouons encore beaucoup ensemble, prenons le bain, lisons des histoires, les câlins deviennent plus rares.
Et puis voilà, un soir une petite demoiselle couvertes de boutons de varicelle qui ne réussissent pas à la rendre moins jolie vient vous voir, grimpe sur vos genoux et se blottit dans vos bras pour un câlin.
Traitez moi de bigote si ça vous chante, mais là vous touchez du doigt l’amour divin. Ce câlin c’est quelques minutes d’amour brut, de pur bonheur, la terre peut s’arrêter de tourner on s’en fout.
Tant pis s’il faut parfois crier, expédier ces petits anges visiter les coins de la maison pour obtenir qu’ils mangent leurs carottes et parfois devoir se fâcher très fort, rien que pour ces quelques minutes de câlin ça vaut la peine.
Ajoutez à cela le p’tit Louloo qui éclate de rire lorsque cette vérole de Baïkal me chope les orteils et me fait pousser des cris de souris géante tombée entre les griffes d’un chat pervers et cruel et vous serrez 100% convaincu.
Voilà, la morale de l’histoire c’est que les crises d’affirmation de soi un peu violentes qui se produisent vers 3 ans ne doivent pas faire oublier les éclats de rire des Choupie, Bouzie et Louloo, ni le grand bonheur d’aider les plus grands à faire leurs devoirs, travailler leur violon ou à peindre des animaux aux couleurs de l’arc en ciel.
Et en plus, ça existe les mamans en talons hauts, non?