Comme promis voici les quelques bonnes adresses testées et approuvées à Naples. Notre hôtel d’abord, l’hôtel Piazza Bellini en plein dans le quartier historique, à deux pas de la Piazza Bellini (euh oui, comme son nom l’indique). Une vraie bonne adresse, un point de chute parfait, en plein centre mais au calme, à l’abri du bruit de la ville. L’hôtel est installé dans un ancien bâtiment ouvert sur une jolie cour et récemment rénové. Les chambres sont jolies, confortables et fonctionnelles, exactement ce dont on a besoin pour un séjour en ville. La cour est un délice, notamment si vous arrivez à y prendre le petit-déjeuner (les places sont chères!) et parfaites pour souffler entre une séance de visites et un aperitivo. Compter 130 à 140€ par nuit avec petit-déjeuner, un bon rapport qualité-prix pour la ruineuse Italie. Si jamais Pasquale est là n’hésitez pas à lui poser des questions, il est d’excellent conseil et a de très bonnes adresses
naples
Capri joli
Capri est un petit bout de Paradis sur Terre, rien que ça. La dernière fois que nous nous sommes fait cette réflexion c’était en Nouvelle-Zélande, sur la route des Coromandel. L’île compte quelques endroits préservés de nos mauvaises idées habituelles (« Bétonnons toute la côte pour accueillir des milliers de touristes ») exceptionnels et qui donnent envie de tout quitter pour s’y installer là, tout de suite, maintenant. Il faut aussi dire que Capri est également une île pour riches, cela aide à la protéger, comme Portofino ou Saint-Tropez chez nous. Les gens qui ont de l’argent n’aiment pas avoir leur champ de vision pollué par de vilains immeubles ou des bâtiments laids, l’île est donc absolument charmante. La ville de Capri elle-même est très mignonne mais gâchée – enfin à nos yeux – par la concentration de gens très argentés mais pas nécessairement élégants qu’on y rencontre. Nous avons été étonnés à Naples de ne pas voir les habituelles boutiques de
Pompéi
Pompéi j’en rêve depuis qu’enfant j’ai vu – plusieurs fois et toujours chez mes grands-parents paternels – le film « Les derniers jours de Pompéi » pendant lequel Mamie m’expliquait toujours que la ville avait été détruite mais aussi préservée par l’éruption du Vésuve et qu’on pouvait encore y voir les corps moulés des personnes qui avaient péri ces jours-là, il y a 2000 ans. Cela me fascinait complètement (il faut dire qu’il suffit de dire « volcan » pour que je dresse l’oreille). À chaque fois que j’entends parler des dégradations du site, de son manque de préservation, des millions d’euros prévus pour son entretien et sa protection mais non dépensés pour cause de mafia trop présente j’oscille entre désespoir de ne jamais avoir vu le site et la colère devant notre bêtise abyssale et l’inefficacité des gouvernements et de l’Europe dans de telles situations. Mais surtout je me dis qu’il faut que j’y aille avant qu’un jour on ne soit obligé de
Trois jours à Naples
Un truc me dit que vous raconter Naples ne va pas être facile. Parce que nous avons eu un coup de foudre pour cette ville et ses habitants, et que parler de ce qu’on aime ou dire pourquoi on aime est un exercice complexe. On se retrouve à réduire, simplifier, forcer le trait ou carrément oublier des choses, c’est affreusement frustrant. Vous vous souvenez de notre séjour en Sicile? Nous n’avions pas du tout aimé Palerme où nous n’étions finalement restés que quelques heures que nous n’avions pas trouvées particulièrement agréables, à part le port et sa marina. J’avoue y avoir pensé lorsque nous avons pris nos billets pour Naples. Et si la même chose se produisait? Et si Naples comme Palerme n’aimait pas les piétons et les passants? Et si nous ne comprenions pas le charme de la ville? Certes nous prévoyions d’aller voir Pompéi et Capri, mais nous serions tout de même « coincés » dans la ville presque 4
