Creation Elsa Peretti pour Tiffany’s.
Cela fait quelques années que je suis obsédée par la couleur très particulière de la tanzanite, cette pierre née d’un coup de foudre (littéralement) sur une montagne en Tanzanie.
J’adore sa couleur bleu-violet orageux, sa clarté.
La maison Tiffany’s est la grande maison qui la travaille le plus, dans des pièces absolument époustouflantes, que leurs équipes sortent volontiers de leurs écrins pour vous les faire essayer quand vous leur rendez visite.
(Si vous êtes à Paris, aller visiter leur magnifique boutique des Champs Élysées, c’est un havre de beauté et calme, sur une avenue souvent insupportable d’agitation. Leur équipe est charmante.)
Évidemment, qui dit pièce incroyable, dit prix qui l’est tout autant… et que l’on renonce à demander, on se dit juste qu’on devrait peut-être jouer au loto une fois de temps en temps.
La maison Tiffany’s a une particularité : une partie de sa collection est en argent, et ses grandes collections en ont souvent une déclinaison, intéressante par la beauté du métal, et plus accessible.
C’est ainsi que je l’ai découverte, et me suis offert mes premières pièces chez eux, dans leur ligne «Somerset » aujourd’hui discontinuée et que je porte toujours avec le même plaisir, 20 ans après m’être offert la première pièce.
Dimanche dernier, et après que M. Papillon ait réalisé un rêve espagnol pour l’anniversaire de sa femme, nous sommes passés sur leur stand au Printemps.
Regarder des diamants et de beaux bijoux est toujours plaisant.
Je ne sais pas ce qui m’a pris lorsque la vendeuse est venue nous saluer et proposer son aide, mais je lui ai demandé si elle avait des pièces en tanzanite.
À ma grande surprise, elle m’a répondu que c’était amusant, car ils venaient de recevoir deux colliers avec cette pierre, et qu’ils allaient devenir rares car les derniers de leur série, la maison arrêtant leur fabrication.
J’adore les créations d’Elsa Peretti pour la maison, la plus célèbre étant sans doute «Open heart», le petit cœur légèrement en biais que l’on voit au cou de nombreuses jeunes femmes.
Elles sont très simples, souvent inspirées de formes naturelles ou d’objets du quotidiens.
Les manchettes «Bone», les pendentifs «Bean» ou ceux en forme de petits vases.
Et puis «Diamond by the yard» et sa déclinaison colorée.
La tanzanite a été utilisée dans la ligne en argent, en petite pierre taillée, et en cabochon.
J’adore les cabochons (les plus fous de trouvant sur les bagues «Pain de sucre» de la maison Fred), car en plus d’être belles, les pierres deviennent très douces à toucher.
L’un des deux colliers récemment arrivés au Printemps était un petit «Color by the yard» en argent, avec un cabochon en tanzanite.
Soudain ma pierre fétiche devenait accessible et très facilement portable tous les jours.
Avais-je prévu d’acheter un bijou?
Absolument pas! Mais quand on met ce dont vous rêvez depuis longtemps autour de votre cou, vous faites vos petits calculs très vite… et repartez avec. Autour du cou.
J’ai bien un très joli sac bleu Tiffany’s contenant un bel écrin soigneusement noué de blanc. Mais vide. Parce que il aurait été trop triste de repartir sans cette part de la magie de ces grandes maisons.
Continuerai-je à aller admirer et essayer les pièces au bleu orageux? Plus que jamais.
Au cas où un jour je pense enfin à jouer au loto.
I love stilettos 