Il y a les cadeaux d’anniversaire et ceux de Noël,
Ceux que l’on offre et ceux que l’on reçoit.
Les cadeaux de groupe, de naissance, de mariage, de départ,
Les cadeaux coups de cœur faits en 30 secondes et sans réfléchir, ceux de convenance et par obligation,
Les cadeaux empoisonnés et les cadeaux surprises…
La corvée ou le plaisir des courses de Noël ; la facilité ou la difficulté insupportable à trouver LE bon cadeau pour cet être qu’on aime tant ; le savant équilibre entre trop ou pas assez gâter nos chères petites têtes blondes.
On dit tant de nous dans notre rapport à ces choses que l’on donne et que l’on reçoit.
Comment comprendre l’enfer et le dégoût ressenti par ceux qui n’adhèrent à ce rituel que par pression sociale quand soi même on adore le formidable vecteur de messages gentils et attentionnés que sont tous ces présents petits ou grands?
Quel est le message caché dans cet objet dont on n’a pas l’utilité ou l’usage? Mon cadeau est-il équitable par rapport à celui des autres? Si elle ne m’offre rien, cela signifie-t-il que je ne compte pas? Ce gros cadeau va-t-il être jugé comme déplacé et étalage de richesse inélégant ou comme grande marque d’affection?
Les fêtes de fin d’année m’épuisent en général bien avant d’avoir commencé. Il y a bien ces quelques cadeaux qui apparaissent comme des évidences, mais il y a surtout l’énorme masse de tous les autres qui suscitent angoisse et stress***.
J’adore faire des cadeaux. Quand il n’y a pas d’enjeu ou de raison. Les cadeaux d’anniversaire sont mille fois plus délicieux à faire, ils permettent de centraliser toute notre attention sur une personne, trouver la meilleure manière de lui dire combien on l’aime.
Il y a ces présents que l’on fait parce qu’on voit quelque chose qui nous fait instantanément penser à une personne chère. Une évidence, alors marquons ce bel instant.
Et puis il y a ce paquet posé sur le lit, que l’on trouve le soir en rentrant du boulot, alors que Noël est passé, que notre anniversaire est passé, mais qui contient ce parfum auquel on a succombé grâce à un simple échantillon il y a quelques mois mais que l’on n’ira pas acheter, la faute à ces autres flacons déjà là et à cette maison trop prestigieuse.
Et finalement, il y a ces cadeaux que l’on se fait sans attendre que quelqu’un songe à nous les faire, cette paire de souliers bien trop chère achetée sur un coup de tête parce qu’ils sont si beaux et nous font sentir si belle.
*** l’année prochaine je fais comme Bali et une copine de bureau: je m’y prends dès Septembre!
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Bonjour,
J’ai fait la galette la première fois avec une pâte feuilletée normale car la « or » était en rupture de stock, elle était bonne mais sans plus.
La deuxième avec la pâte feuilletée « or » était tout simplement excellente !!!
Merci pour cette recette.
Je ne voudrais pas être « chiante » mais Shali me manque !!!
Bises
Tu n’es absolument pas chiante, je suis bien d’accord, chaton manque beaucoup ici.
Je cours toujours après le temps, mais promis je vais poster de ses nouvelles et/ou de ses bêtises prochainement!!! Je t’embrasse!