- Judith Magre, Agnès Jaoui, Denis Podalydès, Juliette Gombert
Voilà un long moment que je ronchonne que nous n’allons plus au cinéma et loupons plein de bons films (le dernier Ken Loach, le dernier Woody Allen, le dernier Tim Burton, le dernier Batman,…). Vous voyez le topo: le temps passe, plein de bons films sortent et les Papillons passent à côté, trop occupés à travailler, aller au théâtre, s’occuper d’un blog, faire du sport, voir nos amis, partir en vacances, bref plein de bonnes raisons, mais la frustration est malgré tout là.
Et puis ma bonne fée décide de prendre les choses en main et me fait parvenir une invitation de Gaumont (encore merci Vincent!!) à venir assister à une projection chez eux, du nouveau film de Carine Tardieu intitulé « Du vent dans mes mollets« .
Jamais entendu parler de ce film dont j’ignore tout, mais j’ai vu les affiches fleurir dans Paris et je sais que la distribution a tout pour me plaire: Agnès Jaoui (♥♥♥), Isabelle Carré (♥♥♥) et Denis Podalydès (♥♥♥). Et puis j’ai une passion sans borne pour les surprises (plutôt les bonnes certes, mais quand même, je suis joueuse et une éternelle optimiste). Le rendez-vous est pris, et lundi soir Mr Papillon et moi nous sommes assis – entouré d’autres blogueuses et blogueurs – dans la petite salle de projection très cosy de Gaumont.
Carine Tardieu a fait très fort, dès le générique signé Davy Durand j’étais sous le charme: en trois coups d’habile crayon et quelques animations qui font mouche il campe l’histoire d’une petite fille très sage à qui sa famille un peu étrange et trop aimante provoque un remplissage de cartable épouvantable… cartable que cette petite demoiselle ne semble pas quitter, même pour dormir.
Carine Tardieu et Raphaële Moussafir (qui est l’auteur du roman dont le film est tiré) nous racontent la vie, la famille et les petites et grandes angoisses de Rachel, adorable gamine de 8 ans au cheveu trop sage et au visage trop sérieux. Tout ça et puis ce que peut produire l’amitié à cet âge-là…

« Du vent dans mes mollets » nous parle d’enfance, de famille, de couple, d’Amour, d’amitié, d’angoisses, de souvenirs, de joie. Des choses simples me direz-vous.
Oui, justement, de choses simples et universelles.
Ce qui n’est pas si simple c’est l’univers qui abrite le film. Rachel est née en 1973 et le film se passe en 1981.
Tout y est: les vêtements, les objets, le style de décoration, les voitures, l’actualité, les films, la musique… si comme moi vous étiez enfant dans les années 80 vous allez vous sentir chez vous dans ce film. J’ai passé (et je crois que je n’étais pas la seule dans ce cas dans la salle :-)) 1h30 à sentir remonter les souvenirs de mes 8 ans, les invitations aux goûters d’anniversaires, le club des amies de Barbie, la petite machine à écrire International Deluxe, les petites robes, le Nutella, la liste est longue.

Et puis il y a la distribution. De rêve!
Agnès Jaoui est Colette, la maman de Rachel ; Denis Podalydès joue Michel, son Papa ; Judith Magre (jubilatoire!) est la grand-mère qui partage la chambre de Rachel ; Isabelle Carré joue Catherine, la maman de la meilleure amie de Rachel ; Isabella Rossellini interprète la psy de Rachel ; Elsa Lepoivre est Madame Danielle, l’institutrice.
Et puis il y a bien sûr Juliette Gombert, adorable Rachel et Anna Lemarchand, incroyable Valérie.
Carine Tardieu nous a expliqué au terme de la projection – quel bonheur que de pouvoir échanger avec la réalisatrice de ce petit bijou! – que son casting avait été un casting de rêve et que le tournage avait été un régal. Je crois que c’est ce que l’on voit et sent dans le film. Tous les comédiens sont excellents, avec en tête les deux petites demoiselles qui sont bluffantes. Les têtes d’affiche font partie de mes chouchous depuis longtemps, je peux vous dire que mon estime et mon admiration pour Agnès Jaoui ont monté de quelques crans après ce film, elle y est parfaite. Touchante, drôle, émouvante.


Quant au vent dans les mollets, et bien pour savoir d’où vient ce vent et où il va, il faut aller voir ce très très beau film qui fait beaucoup rire, qui émeut, qui réveille une douce nostalgie de notre enfance et qui touche profondément, d’une manière très sincère.
Si j’étais Forrest Gump et considérais la vie comme une boîte de chocolat, je dirais que ce film est une orangette. Mon chocolat préféré.
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Un type rencontre l’un de ses amis dans la rue. « Voici l’adresse d’un génie très puissant qui réalise tous les souhaits. J’y vais à l’instant même » lui dit son ami en lui tendant une petite carte. Le type se rend le lendemain à l’adresse indiquée et entre dans une pièce vide. Il hésite puis se lance: « Je voudrais un milliard d’euros s’il vous plaît » dit-il aux murs. Un grand bruit retentit et un billard tombe du ciel, juste derrière lui. Le type le regarde totalement abasourdi, regarde autour de lui et crie « mais ce n’est pas du tout ce que j’avais demandé! ». Il sort en claquant la pièce. Quelques jours plus tard il rencontre de nouveau son ami qui traîne une grosse valise derrière lui. « Dis donc, il est nul ton génie, je lui ai demandé un milliard, il m’a envoyé un billard. Il a des problèmes d’audition semble-t-il… » Son ami ouvre la valise dont sort une énorme mite. « Et moi, tu crois que je lui ai demandé une grosse mite???? ».
Vous comprendrez le pourquoi de ma blague nulle – mais de loin l’une de mes préférées – en allant voir le film 😉
J’aI hâte d’aller le voir j’avais été emportée par une bouffée de joie en lisant les deux livres dont sont issus ce film.
Et je les avais d’ailleurs offerts à tour de bras dans mon entourage 😉
L’on sent que le film t’a touchée au coeur 🙂
Je ne lis que de très bonne critique de ce film et je pense que je vais m’empresser d’aller le voir dès ce week- end !
je le note ds ma liste des films de rentrée!! (quand je serai reviendue….:-)
Je te conseille de voir (en DVD,il est sorti l’an dernier) de voir Tomboy,film magnifique sur l’enfance et sur l’identité sexuelle.
ANNESO
Je te conseille de voir Tomboy (en DVD,il est sorti l’an dernier),film magnifique sur l’enfance et l’identité sexuelle.