Florence sur le quai

J’aime ces périodes enthousiasmantes où je ne lis que des livres que je referme à regret et dont je me dis qu’ils sont trop courts. A l’heure où je vous écris je viens de terminer « Les derniers jours de Stefan Zweig » dont je vous reparlerai bientôt. Je suis sous le charme. Le livre dont je voudrais vous parler aujourd’hui est probablement l’une des meilleures gifles que j’aie reçue de toute mon existence. Je ne parle pas de gifle physique (connais pas cette forme là), mais de ces claques intellectuelles, culturelles ou psychologiques que la vie nous donne parfois. Certaines ont des effets dévastateurs, d’autres au contraire sont salvatrices, de violents réveils qui nous évitent de trop nous endormir dans notre cocon douillet. Le livre de Florence Aubenas – « Le quai de Ouistreham » – est de ces claques bénéfiques.