Anna Gavalda… Je crois que je suis malgré moi une fan. Voire une groupie. J’ai acheté tous ses livres, la plupart du temps sans attendre leur parution en poche. Ils me font l’effet d’un bonbon à la menthe, d’un chocolat chaud, d’une sieste avec Shali, d’une soirée au coin du feu chez mes parents: ils sont réconfortants. On pourrait leur reprocher leur légèreté ou leur relative facilité. On pourrait. On pourrait aussi leur reprocher leur abus de bons sentiments. On pourrait. Mais personnellement j’adore les macarons au chocolat ET les mille-feuilles de betteraves crues à la fêta fraiche et au wasabi et leur purée d’herbes fraiches. J’aime les livres qui me font réfléchir, me perturbent et me chamboulent ET ceux qui m’ont font juste penser aux petits bonheurs du quotidien, à la force de l’amitié et des liens fraternels. Pire que ça, j’ai besoin des 2. Lorsque « L’échappée belle » est sortie je me suis donc naturellement jetée dessus. Pour rencontrer
anna gavalda
« La Consolante » – Anna Gavalda
J’aurais dû poster ce billet tout de suite après avoir terminé la lecture de ce roman car j’ai depuis entendu plein d’avis divers et variés et je crains que cela ne finisse par altérer mon jugement. Contexte de lecture: le week-end du 1er Mai, à Belle Ile. Luxe, calme et volupté, ou du moins sa version bretonne sous le soleil. A Belle Ile la razzia magazines, bouquins, journaux, potins à la Maison de la Presse de Palais est une tradition. C’est la première étape d’un bon séjour quel que soit le temps et les activités prévus. J’ai beaucoup aimé – comme tout le monde – les précédents ouvrages d’Anna Gavalda, j’étais donc impatiente de lire son dernier bébé. Je me suis un peu transformée en mère poule avec son dernier bébé: j’ai eu du mal à le lâcher, je l’ai couvé, gardé près de moi sur la table de nuit le soir en me couchant. En 3 / 4 jours
