{THE SEASON’S CANON}

De Crystal Pite.

Opera Garnier, la troupe de.

On va dire que la soirée a commencé par une coupe de champagne, aux alentours de 20:40.

Nous allons faire semblant que la première partie de cette soirée n’a pas existé et que je n’ai pas pas applaudi une pièce à l’opéra de Paris.

On va retenir que la salle s’est levée dès les premiers saluts pour Crystal Pite et sa troupe de danseuses et danseurs merveilleux.

Je rêvais de voir The season’s canon depuis que je l’avais vu en vidéo sur Arte.

Je savais que ce serait fou «en vrai». Ce fut plus que ça.

Il faut le talent de cette troupe pour danser une telle œuvre avec ce degré de perfection, dans le même souffle, le même geste abouti.

J’en adore l’ampleur, la beauté organique, la puissance des danseuses, la sensualité folle des pas de deux, la beauté à couper le souffle des corps et des mouvements des danseurs.

On passe 35 minutes émerveillée, presqu’en apnée, éblouie par cette énergie et cette beauté.

Cher opéra, il faut assumer de ne présenter que ça. Y adjoindre une œuvre qui serait parfaite aux Abbesses et une œuvre qui ne devrait être présentée nulle part est une impolitesse à votre public et votre troupe.

«The season’s canon» n’a pas besoin d’accompagnement.

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