Grisaille, pluie, changement d’heure, bottes et collants, pas de doute possible, l’été est parti au loin et c’est l’automne qui s’est installé.
Loin de moi l’idée de me plaindre, j’aime les changements de saison et la redécouverte des charmes de chacune.
Surprendre la tour Eiffel le nez dans les nuages mardi dernier m’a enchantée. Acheter du potimarron au marché aussi.
Et je ne parle pas de la joie toute simple de préparer un potage. L’odeur si particulière des pommes de terre qui en sont encore couvertes, le geste précis pour fendre les poireaux, le parfum de la soupe qui emplit doucement la cuisine.
L’arrivée de l’automne c’est du plaisir à venir dans ma cuisine.
C’est aussi le plaisir de se ré-envelopper dans des pulls moelleux, des écharpes soyeuses, de ressortir ses bottes.
Bref dans la penderie aussi c’est plutôt agréable l’automne.
Mais s’il y a une chose qui me met vraiment en joie à l’automne, c’est le retour des anémones et des renoncules.
La faute à nos week-ends loin de Paris et toujours en vadrouille, nous avons quelque peu manqué le changement de saison sur le Marché des Batignolles.
Aussi samedi matin ai-je eu la très agréable surprise de trouver des anémones et des renoncules chez notre fleuriste.
La grâce de ces fleurs m’émerveille, impossible de m’en lasser…
I love stilettos 
J’aime beaucoup l’expression « surprendre la Tour Eiffel ». J’ai tout à fait le même sentiment avec le Sacré-coeur, qui se lasse apercevoir de manière inattendue de maintes manières : au détour d’une rue de la butte, grâce à l’une des perspectives haussmanienne de Paris, en amont de Gare du Nord, dans le RER en rentrant du travail… 🙂
Ah tu parles à mon coeur…le Sacré Coeur est de loin mon bâtiment préféré de Paris, probablement parce que j’ai habité pendant 10 ans dans le 18ème et ai donc moi aussi pris l’habitude de le voir apparaître pendant quelques secondes au coin d’une rue, derrière un immeuble ou au détour d’un trajet en RER ou d’un passage sur le périph’.
Ces 2 monuments font partie du décor parisien et sont en même temps beaucoup plus que de simples éléments de décor… que serait Paris sans eux?
J’ai l’habitude de m’écrier « Maison! » à chaque fois que j’aperçois le dôme blanc…tu imagines à quel point je suis atteinte 😉
sont trop belles tes fleurs
bon pour la cuisine chez nous tu repasseras, d’ailleurs je veux toujours bien la recette du divin risotto de la dernière fois
et dans l’automne faut pas oublier les chataignes non plus, et les chats pelotonnés sur les pieds, mmmmmmmmmmmmmh
Chui d’accord sur les fleurs, et en plus miracle! elles tiennent le choc!!
Pas de souci pour le divin risotto, je t’envoie ça…et je le mets sur le blog par la même occasion, il est trop bon.
Rhooo, les chataignes!!! et les chats…pelotonnés partout les chats: sur les pieds, sur les genoux, dans le cou, sur la table, sous la couette…bref des chats en hiver quoi 😉