L’une des raisons pour lesquelles j’étais tellement ravie d’aller à Vienne est que c’est la ville de Gustav Klimt.
Il est avec Claude Monet mon peintre préféré, celui pour lequel je suis prête à faire des heures de queue, réserver un billet 6 mois à l’avance ou retourner voir une même exposition… ce que j’avais fait lors de l’exposition au Grand Palais « Vienne 1900 » vue 3 ou 4 fois (vive la carte Sésame!!!), dont une dernière pour aller revoir « la femme au chapeau bleu« .
Lorsque j’ai commencé à préparer notre week-end j’ai regardé deux choses: les musées et expositions consacrés à Gustav Klimt et l’école espagnole d’équitation.
L’école espagnole fera l’objet d’un mini-billet, je ne vous en dit donc pas plus.
Pour Klimt nous étions là le bon week-end, ou du moins la bonne année: 2012 marque le 150ème anniversaire de sa naissance, le Wien Museum qui détient la plus grande collection de travaux et objets du maître, organisait donc une exposition spéciale, expo qui se terminait le week-end de notre venue.
D’autre part, toujours en hommage à l’anniversaire de Klimt, le Belvédère organisait une exposition autour de l’histoire familiale de Klimt et du « Baiser« . On pouvait notamment y voir des œuvres de son frère Ernst et de son compère d’atelier Franz Matsch, comprendre d’où vient la « Sécession » viennoise, une exposition passionnante!
L’exposition du Wien Museum était surtout très riche en dessins (absolument sublimes) et ne contenait que quelques toiles… mais quelles toiles: « Pallas Athena » qui introduit ce billet et le « Portrait d’Emilie Flögue », l’une des femmes les plus importantes de sa vie.
Parmi les dessins nous avons pu découvrir du travail préparatoire pour diverses œuvres majeures – dont « La Médecine » ou « La jurisprudence » aujourd’hui détruites (foutus SS, d’immondes c*nnards jusqu’au bout puisqu’ils ont détruits le château qui les abritaient en Mai 1945) – du maître mais aussi quelques uns de ses fabuleux dessins érotiques que Holly, Philomène et moi avions déjà admiré au Musée Maillol lors de l’exposition « Klimt, papiers érotiques » (où nous avions beaucoup, beaucoup ri en voyant des parents venir voir l’expo avec leurs enfants… les dessins de Klimt sont vraiment érotiques, pas juste un peu suggestifs :-)).
L’exposition présentait aussi une petite salle contenant le « Worst of Klimt » recensé grâce à un appel international lancé sur Facebook. Rires assurés, les chefs d’œuvres de Klimt sont utilisés pour illustré les pires horreurs! Morceaux choisis:
La boule de Noël
Le faux œuf Fabergé avec « Baiser » tournant intégré, et petit air d’Elvis Presley en fond sonore… parfait!!!
Le canard en plastique reprenant une célèbre photo de Klimt et son chat devant son atelier… celui je l’ai rapporté avec moi, il est trop drôle!
Cette exposition avait l’air vraiment magnifique!